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Alerte sur la croissance mondiale

Publié le jeudi 28 août 2014 . 4 min. 14

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

La reprise mondiale menace de caler. Elle achoppe d’abord sur la panne de la Zone euro avec une croissance nulle au 2ème trimestre. Un coup d’arrêt qui l’atteint en plein cœur : d’un côté, la France est enlisée dans la rigueur. De l’autre l’Allemagne voit se refermer sur elle le double piège de la déflation qu’elle impose à ses partenaires et celui de la crise géostratégique qui ébranle son flan Est. Son PIB a reculé de 0,2% ; Ce dévissage du noyau dur fait déjà basculer l’Italie en récession ; et risque d’emporter les quelques économies qui demeurent en territoire positif : les Pays-Bas (+0,5%) ou le Portugal (+0,6%), dont le sursaut apparent doit être relativisé après les mauvais chiffres du début d’année. Seule l’Espagne peut encore offrir l’illusion d’une accélération à +0,6%. une accélération dont on imagine difficilement qu’elle puisse résister au bilan d’ensemble délétère de la zone euro. Les enquêtes PMI confirment d’ailleurs que la dynamique de diffusion de la reprise en Europe est en train de tourner court. Dans l’industrie manufacturière par exemple, l’indicateur demeure en territoire d’expansion, mais les points hauts du début d’année se sont éloignés. Ce n’est finalement pas une surprise. Sans dynamique des prix, des salaires ou de l’emploi, et avec un taux de chômage qui culmine à 11,5%, la consommation plombe la croissance, maintient les capacités en sous-utilisation et diffère les projets d’investissement des entreprises A l’enlisement de la vieille Europe, s’ajoutent les ratés d’un autre géant vieillissant, qui nous rappelle la difficulté de s’extraire de la déflation, le Japon. Comme attendu, la croissance nippone a flanché sous l’impact de la hausse de 3 points du taux de TVA le 1er avril dernier.

 

En revanche, ce qui a surpris c’est la violence du contrechoc avec une chute de 1,7%, soit l’équivalent, en rythme annualisé, d’un repli de 6,8%. C’est plus qu’en 1997, année de la dernière hausse de la TVA. Le choc inflationniste, voulu par le 1er ministre Shinzon Abe est bien parvenu à sortir le pays de la déflation, mais les salaires ne suivant pas, le pouvoir d’achat salarial baisse et la tentative pourrait bien virer à l’échec. Parmi, les autres déceptions : les BRIC dans leurs ensemble. Certes, la Chine a tiré son épingle du jeu au 2ème trimestre mais la situation reste très précaire comme le montre l’évolution très heurtée du PMI manufacturier. A 50,3, il est descendu en août dernier à son au plus bas depuis 3 mois. En fait, le modèle chinois tarde à se rééquilibrer vers son marché intérieur et souffre du manque de tonus du commerce mondial. De son côté, le Brésil demeure en retrait et est bloqué par le contexte pré-électoral. Quant à la Russie, elle est empêtrée dans le conflit ukrainien et frôle la récession. Dans ce contexte, le moteur anglo-saxon pourra-t-il conserver un pouvoir d’entrainement ? Là, la dynamique y reste pour l’heure bien supérieure à celle du reste du monde. Aux Etats-Unis, le PIB s’est envolé de près de 4% en rythme annualisé ce qui suggère que le choc du 1er trimestre avait bien une composante temporaire, liée aux conditions climatiques. De son côté, l’économie britannique confirme son retour avec une nouvelle fois une progression supérieure à 3%.  Seul hiatus, c’est une croissance aux forceps avec une absence de marque : les augmentations salariales. Cela pourrait affecter la consommation et fragiliser la croissance. Le bilan à mi-parcours est donc bien celui d’une économie mondiale poussive avec en perspectives une fin d’année compliquée.

 

Alexandre Mirlicourtois, Alerte sur la croissance mondiale, une vidéo Xerfi Canal 


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