Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
IQSOG
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?


Bonnes nouvelles des entreprises

Publié le mardi 21 avril 2015 . 4 min. 05

Voir plus tard
Partager
Imprimer

Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Qu’est ce qui va mieux aujourd’hui en France ? Le pouvoir d’achat, bien sûr, grâce à la désinflation importée, qui comme partout en Europe booste l’ensemble des activités commerciales. Je ne m’attarderai donc pas sur ce point que j’ai déjà commenté dans de nombreuses vidéos. Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par un sentiment et non par des statistiques. Ce sentiment, c’est celui que l’entreprise est enfin considérée comme le socle de la création de richesses. Le terme d’entrepreneur a retrouvé ses lettres de noblesse, et être chef d’entreprise est plus valorisant aujourd’hui qu’hier. La montée en régime des incubateurs d’entreprises dans l’enseignement supérieur en témoigne. Symbolique aussi, le fait qu’une partie du score final du classement des écoles de commerce établi intègre le nombre d’entreprises incubées au sein de l’école ainsi que le pourcentage d’élèves créant leur société. Côté gouvernement, c’est toute une série de dispositions prises pour favoriser la vie des entreprises ou en améliorer les performances : le CICE bien sûr, mais aussi toutes les diminutions additionnelles des cotisations sociales programmées en 2015 et 2016, la loi Macron, les récentes mesures en faveur de l’investissement, la suppression progressive de la C3S etc. Et à terme la baisse de l’IS… Sans être exhaustif, cet inventaire témoigne bien du changement de paradigme, qui par accumulation produira son plein effet dans les 3 années qui viennent. Et en phase avec cette nouvelle impulsion, la crainte d’une reprise sans offre s’éloigne. Encore faut-il chausser les bonnes lunettes. En l’occurrence ne pas se focaliser trop exclusivement sur l’indice de la production industrielle, généralement choisi par les conjoncturistes pour suivre l’évolution de l’activité productive. Ce dernier devient beaucoup trop réducteur pour décrire une économie. Il mesure en effet les seules variations des quantités produites sur la base d’une pondération constante, masquant ainsi le redéploiement sur les activités à forte valeur ajoutée. Mieux vaut donc passer par la valeur ajoutée manufacturière qui se concentre sur la valeur créée au sein de la branche et sur le territoire. Mais là encore, c’est un peu court. La fabrication de biens n’est qu’une des composantes d’une chaîne de valeur plus globale qui incorpore de nombreux services : les services aux entreprises, le transport, l’information, la communication et les activités financières notamment. La vision change alors totalement, le pic de 2008 est dépassé et la tendance est à l’amélioration. Trois autres bonnes nouvelles complètent enfin ce tableau centré sur l’offre : c’est d’abord la tendance à la reconstitution des stocks. Les industriels les jugent désormais trop bas par rapport à leur niveau normal et le solde d’opinion est à son plancher depuis juin 2011. Le restockage va devenir une nécessité. C’est une grande différence avec la fin 2014 où le déstockage avait coûté 0,2 point de croissance. Second point positif : l’intérim. Les premiers frémissements sont perceptibles depuis deux mois et accompagnent presque en temps réel l’embellie des enquêtes de conjoncture. D’après le baromètre Prism’emploi, le redressement entre-aperçu en janvier a pris de l’ampleur en février pour passer de +1,2 à +3,7% en glissement sur 1 an. Bien sûr, la tendance doit être confirmée mais en cumul sur les deux premiers mois, la hausse atteint 2,4% malgré le décrochage du BTP. Une filière construction qui a certainement touché le fond et c’est le 3ème point positif. Le BTP va cesser d’être un boulet. Pour clore la liste des bonnes nouvelles, un mot bien entendu sur la trajectoire des déficits publics moins élevée que prévue. La liste s’allonge donc et ne se limite pas à la seule demande. De quoi entrevoir enfin une reprise solide.

 

 

Alexandre Mirlicourtois, Bonnes nouvelles des entreprises, une vidéo Xerfi Canal TV


x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :