Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
IQSOG
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?

Voir plus tard
Partager
Imprimer

Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

La reprise naissante de l’investissement des entreprises va-t-elle prendre de l’ampleur ? Ma réponse est oui. Une affirmation qui repose sur une analyse en 4 temps. Il faut d’abord partir du cycle. La France vient en effet de traverser sa plus longue phase de panne de l’investissement depuis l’après-guerre. Voici les différents cycles, comparés les uns aux autres. Le fait que de longues phases d’atonie alternent avec de grandes vagues de rattrapage sur une durée de 10 ans n’est pas en soi une nouveauté. Cela tient à la durée de vie moyenne des équipements. Mais la durée exceptionnellement longue de la panne actuelle, plus de 7 ans, fait que notre parc vieillit, et que les entreprises prolongent à l’excès la durée de vie de leur matériel.  Mais le processus a ses limites. Une partie des entreprises vont investir parce qu’elles n’ont plus d’autres choix. Deuxième facteur d’optimisme : les signaux d’embellie se profilent déjà. Lorsque l’on analyse finement les chiffres du premier trimestre, l’investissement en bâtiment reste à la traine grevant la moyenne mais, les entreprises renouvellent leur parc de machines. Et ce mouvement est confirmé par les enquêtes menées auprès des industriels du secteur manufacturier. Ces derniers ont assez nettement relevé leurs prévisions d'investissements en avril dernier. Ils anticipent désormais une hausse de 7% en valeurs de leurs investissements. C’est plus que l’an dernier (+2%). C’est surtout beaucoup plus que ce qu’ils prévoyaient en janvier (+3% seulement) et nettement plus que ce qu’ils entrevoyaient en octobre (-3%). Une révision à la hausse annonciatrice d’une amplification à venir du mouvement. Si l’anticipation des industriels devait se réaliser, il s’agirait alors de la plus forte progression enregistrée depuis 2011, année durant laquelle les dépenses d’équipement avaient bondi de 12% après avoir sombré durant la grande récession. Pour atteindre, un tel niveau encore faut-il qu’il y ait autre chose que du simple remplacement dictée par l’urgence. J’en arrive donc à mon troisième point, le frémissement de l’activité. Elle est perceptible dans les chiffres de production qui augmentent de 0,8% dans l’industrie manufacturière et plus fortement encore dans l’ensemble de l’industrie (+1,4%). Là aussi, l’essai demande à être transformé mais la trajectoire prise par les carnets de commandes est favorable et le solde d’opinions a rattrapé sa moyenne de longue période. Dans le commerce, l’activité est repartie à la faveur d’un pouvoir d’achat boosté par les baisses de prix favorisées par la chute du prix de l’énergie en général et des hydrocarbures en particulier. Les concessionnaires-auto, par exemple, observent un net regain de la demande Du coup, leurs intentions de commandes auprès des constructeurs s’étoffent pour retrouver leurs pics d’avant crise et planent ainsi bien au-dessus de leur moyenne de long terme. Cet optimisme est bien sûr à tempérer par les résultats décevants en provenance des services et encore plus du BTP, mais la tendance n’est pas remise en cause. Enfin notre quatrième facteur d’optimisme, c’est la facilité d’accès au financement. Les taux de marge se redressent nettement grâce à la baisse des prix des intrants importés. Quant aux banques, elles prêtent comme le montre la progression des flux de crédits nouveaux accordés aux sociétés non-financières : ils ont dépassé la barre des 55 milliards d’euros au 1er trimestre, en hausse de 13% sur les 3 derniers mois de 2014, le tout dans des conditions idéales avec des taux d’intérêt à 1,66% pour les crédits d’un montant supérieur à 1 million  et à 2,27% pour ceux inférieurs  Et c’est bien parce que les 4 éléments sont réunis que nous sommes optimistes pour les prochains trimestres. C’est un élément décisif, si l’on veut que la reprise entraperçue au 1er trimestre se consolide et s’amplifie.

 

Alexandre Mirlicourtois, Investissement des entreprises : de bonnes raisons d'être optimiste, une vidéo Xerfi Canal TV


x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :