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La reprise dans les activités de conseil aux entreprises

Publié le lundi 30 mars 2015 . 3 min. 48

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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Quels déclics pourraient bien relancer les entreprises du conseil ?  Evacuons tout de suite la fausse piste d’un rebond des activités récurrentes, liées à la gestion courante des entreprises. C’est peut être le cœur de métier, mais il suit l’évolution générale de l’activité, c'est-à-dire le PIB qui ne fera pas bien mieux que +1% cette année. Ensuite, la pression sur les tarifs restera forte. C’est donc sur la partie plus volatile du « newbiz » que le déclic peut venir. Et pour cela, il faut que les entreprises clientes sortent des stratégies défensives dans lesquelles elles se sont réfugiées depuis 2009 pour passer enfin à l’offensive. Entre la montée en puissance du CICE, l’allégement des cotisations sociales en début d’année, la disparition progressive de la C3S, ce sont 10 milliards d’euros de nouveaux allègements pour les entreprises qui arrivent de quoi donner quelques marges de manœuvre.  Dans un contexte économique encore un peu mou en France et en Europe,  des taux d’intérêt au plancher et  l’abondance des liquidités pour financer les transactions,  la croissance externe va être une thématique porteuse en 2015. Acheter pour consolider ses marchés mais aussi pour conquérir de nouvelles parts de marché hors Europe. Un symptôme de cette évolution : le marché des fusions-acquisitions français a redémarré en 2014 pour atteindre 245,7 Md$ pour les opérations annoncées, soit un doublement par rapport à 2013, et 2015 devrait confirmer la mise en place d’un nouveau cycle. Sans oublier que le jeu de chaises musicales à la tête des grands groupes français (Danone, Suez, Areva, Safran, Thales, Total, EdF, GdF) préfigure des changements stratégiques et de périmètre, donc d’opérations financières. Autant d’éléments dont devraient bénéficier les cabinets d’audit, de conseil, et les avocats d’affaires. Autre marché qui devrait se réactiver, celui de la cession-transmission de petites et moyennes entreprises. Precepta, qui vient de publier une étude sur le marché de la cession-transmission d’entreprises, estime à plus de 50 000 le nombre de sociétés à vendre ces 5 prochaines années. C’est un nouveau champ d’opportunités pour les prestataires de conseil, d’audit mais également pour les professions qui gravitent autour de la cession : gestion de patrimoine à destination du cédant, prestations de conseil en management pour le nouveau chef d’entreprise. Pour les services informatiques, le déclic viendra d’ailleurs. Il viendra du rebond de l’investissement. Plus particulièrement de celui en « information et communication » pour reprendre la terminologie de l’INSEE. Et plutôt que de se demander pourquoi il redémarrerait, il faut s’interroger sur ce qui peut l’empêcher de redémarrer 1- Après des années de gel, les entreprises se retrouvent avec un outil productif obsolète, faisant courir le risque d’une perte générale de compétitivité ; 2- la transition numérique rend nécessaire les investissements dans les systèmes d’information ; 3- les taux d’intérêt sont bas et les banques prêtent. Et c’est un fait : l’investissement en information communication frémit.  Bien entendu, le mouvement est ténu, mais c’est caractéristique de tout renversement de tendance. Quant au dernier déclic, il viendra des acteurs du conseil eux-mêmes et de leur capacité à se penser en plateforme, à relever le défi du big data et à répondre en continu à une demande moins standardisée et donc plus difficile à saisir.

 

 

Alexandre Mirlicourtois, La reprise dans les activités de conseil aux entreprises, une vidéo Xerfi Canal TV


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