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Conjoncture et prévisions : dans Xerfi-Prévisis, juin 2018

Publié le jeudi 14 juin 2018 . 4 min. 00

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Conjoncture et prévisions : dans Xerfi-Prévisis, juin 2018

 

Dans le numéro de Previsis ce mois-ci trois points sont incontournables. Le premier : il ne faut pas exagérer la menace américaine sur la croissance mondiale. Le deuxième concerne les bases de la croissance françaises qui restent solides. Enfin pour terminer, le retour de l’inflation : c’est une fausse alerte.

 

Fin de cycle de l’économie US : pas encore !

 

La cacophonie occidentale provoquée par le président Trump au G7, l’impact de l’escalade des tensions commerciales et fiscales ne doivent pas être surestimés. En effet, la baisse massive des impôts et la hausse toute aussi massive de la dépense publique aux Etats-Unis ne sont pas de nature à dégénérer en une surchauffe de l’économie avec à la clé une flambée de l’inflation et des taux d’intérêt qui se transmettrait au reste du monde. L’économie américaine, qui reste le pilier de l’économie occidentale, n’est pas en fin de cycle et il reste du carburant pour de la croissance et des marges avant qu’elle entre en fusion. La bonne santé de l’économie américaine est une bonne nouvelle pour les Européens car cela maintiendra l’euro à un niveau « confortable », ce qui compensera les mesures protectionnistes prises par Donald Trump. Bien entendu, l’inventaire des risques s’allonge, mais cela ne devrait pas empêcher la croissance mondiale de rester supérieure à 3% cette année.


Croissance française, des bases encore solides

 

Deuxième point de notre lettre mensuel, les bases de la croissance française restent solides. La déception du premier trimestre passée avec un taux de croissance tombé à 0,2% la croissance française va progressivement se remettre sur de bons rails. Le coup de mou du début d’année s’explique en partie par le calendrier fiscal qui a affecté le pouvoir d’achat des ménages au 1er trimestre, donc la trajectoire de la consommation. En revanche, le revenu des Français bénéficiera au second semestre de la suppression graduelle de la taxe d’habitation et de la seconde tranche de la baisse de cotisations sociales. La dynamique de la consommation, faible en début d’année, se renforcera ensuite pour dépasser 3% en rythme annualisé. Du côté entreprises, les tensions signalées par les enquêtes de conjoncture ne se traduisent pas par une accélération des salaires au-delà de celle de la productivité, signe que l’économie française ne bute pas encore sur ses capacités de production. En outre, l’alignement des planètes restent globalement favorable : les taux d’intérêt sont exceptionnellement bas et l’euro n’est pas pénalisant. Seuls les cours du pétrole ne sont plus aussi avantageux. Après être passée sous la barre des 1% (en rythme annualisé) au 1er trimestre, la croissance s’accélérera pour atteindre légèrement plus de 2% en fin d’année.

 

Retour de l’inflation : une fausse alerte

2,2% en Allemagne en mai dernier, 2% en France et 1,9% en moyenne pour la zone euro, l’inflation semble de retour. Cette hausse des prix n’est pourtant pas de l’inflation car elle s’explique uniquement par la forte augmentation du prix pétrole (avec en plus pour la France la hausse de la fiscalité indirecte sur le sur le tabac et les carburants en début d’année). Pour transformer cette poussée des prix de l’or noir en véritable inflation, il faudrait qu’elle se diffuse aux autres secteurs, aux salaires pour faire changer de trajectoire l’inflation sous-jacente (un indice excluant les produits à prix volatils ou soumis à l’intervention d l’Etat). Or elle n’accélère toujours pas et reste coincée autour de 1%. Les pressions concurrentielles sont trop fortes pour de raisons technologiques et d’ouvertures des marchés pour laisser la place à des hausses de prix. Il faut le prendre comme un principe : les cycles d’inflation sont écrasés et durablement centrées autour de 1-2%.


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