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Obama : défaite du lobby militaro-industriel

Publié le mercredi 14 novembre 2012 . 2 min. 28

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Aurélien Duthoit, directeur d'études de Xerfi

La réélection de Barack Obama, dont on oublie qu’il a été prix Nobel de la paix, est forcément une très mauvaise nouvelle pour l’industrie de la défense américaine, l’un des lobbies les plus influents des Etats-Unis et traditionnellement acquis au camp républicain. Depuis 2009 et l’élection de Barack Obama, les dépenses militaires américaines sont pratiquement restées stables et reculeront même probablement en 2012, alors qu’elles avaient progressé de plus de 7% par an en moyenne sous la présidence Bush. Il faut dire que les Etats-Unis n’ont pas déclenché de conflit sous la présidence Obama, quand son prédecesseur avait envahi l’Irak et l’Afghanistan, et attisé les tensions avec la Corée du Nord. Le calcul est vite fait pour le lobby militaro-industriel : les quatre années à venir seront des années de vaches maigres.

La dernière décennie avait pourtant été particulièrement faste, avec un budget de la défense qui avait augmenté de 80% entre 2000 et 2010, quand l’ensemble du budget ne progressait que de 20%. Depuis, le meilleur contrôle des dépenses publiques et la nouvelle politique étrangère américaine sont passés par là. Le retrait d’Irak et d’Afghanistan, la politique moins interventionniste de la présidence démocrate commencent à peser sur l’industrie de l’armement américaine, la plus puissante au monde. 

Rappelons quelques chiffres pour bien comprendre le poids de ce lobby. En termes de dépenses militaires, les Etats-Unis représentent toujours plus de 40% des dépenses mondiales, soit plus que le cumul des dix autres nations qui les précèdent dans le classement mondial. Si on les rapporte ces dépenses à la richesse créée, les Etats-Unis consacrent l’équivalent de 4,8% de leur PIB aux dépenses militaires, soit un taux deux fois plus élevé que la moyenne des autres pays développés. Quant aux entreprises de défense américaines, elles sont près d’une cinquantaine parmi les cent plus importantes au monde, et trustent un tiers du commerce mondial d’armement, devant la Russie, l’Allemagne et la France. Parmi les principaux clients du Pentagone, on trouve notamment Boeing bien sûr, mais aussi Lockheed Martin,  Northrop Grumman ou encore General Dynamics.

Certes, la Maison Blanche ne va pas s’attaquer de façon trop frontale à une industrie dont le poids économique est considérable, et qui possède de très nombreux appuis dans les institutions américaines. L’armement est, avec l’aérospatiale, la première source d’excédents commerciaux des Etats-Unis, et génère des retombées très importantes en termes d’emplois, de taxes et de technologies. Mais Mitt Romney n’a pas été élu, et le lobby risque de devoir attendre quatre ans avant de retrouver des jours meilleurs. 

Aurélien Duthoit, Obama : défaite du lobby militaro-industriel, une vidéo Xerfi Canal


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