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D’un côté, il y aurait la campagne avec l’air pur, de grands espaces où la population vit en harmonie avec la nature et de l’autre la grande ville, polluée, congestionnée où les habitants s’entassent dans des barres. D’un côté le bon, de l’autre le mauvais. C’est binaire. En France, un peu moins de 20 000 hectares sont en moyenne artificialisés chaque année pour la construction de logements, dont 90% prennent la forme d’habitations individuelles. Des pavillons principalement construits en diffus, c’est-à-dire hors lotissement, sans regard urbanistique. Sur 10 ans, c’est l’équivalent d’un département comme l’Essonne qui est pris sur les espaces naturels par l’habitat individuel que l’accueil d’une plus grande part de la population ne peut pas justifier. Bien au contraire ! Ce sont les grandes agglomérations qui captent l’essentiel des nouveaux habitants.


Le poids environnemental des maisons


Cela pose alors le problème de l’optimisation foncière et des conséquences environnementales inhérentes à l’imperméabilisation des sols avec pêle-mêle : l’accélération de la perte de biodiversité avec la disparition de l’habitat d’espèces animales ou végétales ; l’amplification des risques d’inondations et la participation au réchauffement climatique, un sol imperméabilisé n’absorbant ni l’eau de pluie ni le CO2. C’est enfin l’impact de l’extension des réseaux qui ajoutent d’autres nuisances à la biodiversité.


En ayant une utilisation plus rationnelle de l’espace foncier, l’habitat urbain exerce moins de pressions sur les sols. La différence de taille des logements entre les deux types d’habitat est également à prendre en compte dans le bilan environnemental. La surface moyenne d’un pavillon est légèrement supérieure à 112 m² contre 63 pour un appartement. Compte tenu du nombre d’occupants, une personne seule dans une maison dispose en moyenne de 40% de surface en plus par rapport à celle vivant dans un appartement.


Cela a bien évidemment des répercussions en termes de consommation d’énergie. Dépourvue de bâtiments mitoyens, l’exposition de l’habitat individuel aux éléments renforce en outre ses besoins d’énergie ou à défaut en matériaux d’isolation. Les études montrent aussi que le nombre d’appareil électroménager, leur taille, leur puissance augmente avec celle de la surface disponible. Autre dimension, le transport. D’après une étude de l’Insee, chaque habitant des pôles urbains émet deux fois moins de CO2 que la moyenne, grâce à un usage plus fréquent des transports en commun, du vélo ou de la marche à pied.


Densification douce : une solution à explorer


Dans les territoires faiblement urbanisés, prendre sa voiture pour aller travailler est le quotidien de plus de 8 salariés sur 10. À Paris, c’est moins de 11% et pas beaucoup plus du tiers dans les départements de la petite couronne. Dans les grandes aires urbaines des principales métropoles françaises, les trajets domicile-travail s’effectuent moins d’une fois via l’automobile. Au-delà même du coût écologique, il faut aussi intégrer le coût économique pour les habitants des zones éloignées des centres-villes souvent contraints à la multi motorisation.


Les zones d’habitats individuels contraignent aussi les collectivités à entreprendre des travaux, forcément bien plus conséquents qu’en milieu urbain, pour construire les réseaux de routes, d’eau, d’électricité, de gaz, de télécommunication, la mise en place de services de ramassage des ordures ménages. Si la ville est le royaume des effets d’échelle, il y a le revers de la médaille lié au problème de congestion dès lors que la ville s’étend trop, de qualité de l’air dès lors que la ville se densifie trop, de vulnérabilité d’infrastructures hyper-concentrées et enfin la question du coût caché, autrement dit des externalités négatives liées à l’hyper polarisation des flux sur une mégapole, sans même évoquer les risques de ghettoïsation. Dès lors, densifier encore plus certains quartiers ou hypercentre n’est pas envisageable.


Pour sortir de l’impasse, la densification douce du tissu pavillonnaire déjà existant pour limiter l’étalement urbain est l’une des voies à explorer. C’est le concept du « Bimby » qui vise à offrir la possibilité aux propriétaires de vendre une partie de leur terrain pour la construction d’un nouveau logement. La surélévation des petits immeubles déjà existant dans les centres-bourgs est une autre possibilité. Mais une chose est sûre : la maison construite au milieu d’un terrain de 1 000 mètres carrés, loin des infrastructures et des services, est un modèle dépassé.


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