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Le prix des services bancaires

Publié le jeudi 29 novembre 2012 . 4 min. 17

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Xerfi Canal présente l'analyse de Jean-Baptiste Bellon, directeur de Trapeza et conseiller auprès de Xerfi

La confiance dans les banques est toujours à un niveau assez bas avec 40% des sondés en ayant une mauvaise image selon la dernière enquête FBF IFOP de Juin 2012, contre 25% avant la crise  même si c’est un peu mieux qu’au pic de la crise. C’est dans ce contexte que l’on va se livrer à l’exercice rituel en début d’année prochaine, en janvier 2013, des constats et classements sur les prix des services bancaires. Comme tout rituel il comporte une part de rationnel et une part d’irrationnel.
Le rationnel c’est qu’en gros les prix des services bancaires augmentent à peu près comme l’inflation. L’indice INSEE de ces services est en hausse de 1.9% sur 12 mois à fin septembre  après  +1.2% en 2011 et +2.4% en 2010. L’inconvénient de cet indice c’est qu’il n’est pas facile de comprendre comment il est calculé. Ce n’est pas pour vexer les services de l’INSEE mais je vous recommande d’aller chercher des explications sur le site, si cela vous mets de bonne humeur dites le moi…
C’est donc pour cela que tout un tas d’organisations spécialisées vous épargnent cette quête hasardeuse et à l’aide de tableaux et graphiques en couleurs il est possible de suivre l’évolution de ces prix. Grâce aux études de l’UFC ou du CLCV il est en effet  possible de suivre la moyenne et bien plus que la moyenne, en ayant les chiffres de sa banque. Il faut  définir des profils de consommateurs et prévoir l’utilisation d’une bonne partie des services dont ceux liés au mauvais fonctionnement des comptes (rejets de chèques, découverts, vols…).  Là on rentre beaucoup plus dans l’émotionnel car il faut déterminer si vous vous faites voler votre carte bleue 2.2 fois dans l’année ou 0.4 fois. Plus sérieusement ces classements montrent aussi une assez grande modération. Et même l’an dernier les chiffres de CLCV publiés par Mieux Vivre Votre argent sur plus de 100 banques montraient des baisses de prix.
 Cela était aussi confirmé par le rapport de l’an dernier de l’OTB (Observatoire des tarifs bancaires) qui traque 10 grands types de services sur 126 banques, soit plus de 45 000 prix de produits et services. Les hausses de prix constatés par l’OTB étaient de 1% à 2% notamment sur les cartes et les services liés avec en sens inverse beaucoup de baisse de prix. Les prix des forfaits suivent des tendances contrastées mais là certaines enquêtes dont celles de l’UFC soulignent des cas d’abus manifestes où le prix du forfait est plus élevé que celui de l’ensemble des différents produits combinés. C’est là un point clef de la relation entre les banques et leurs clients, la transparence est essentielle pour construire la confiance. Les banques en ligne en ont fait un argument en allant parfois jusqu’à la gratuité de certains produits comme les cartes bleues. Il n’est pas sûr que cette pratique soit in fine à l’avantage des clients. En effet si certains produits ou services qui coûtent de l’argent sont offerts gratuitement, il faut bien que la banque se rattrape ailleurs, surtout si cela va au-delà d’une simple économie sur le budget publicité.
C’est ce point qui a provoqué un débat intense en Grande Bretagne ces derniers temps, faut-il interdire les offres de services bancaires gratuits ? Le régulateur britannique et certains banquiers ne sont pas loin de penser qu’il s’agit là d’un péché majeur. Cela incite les banques à essayer de compenser une perte bien signalée par des profits pas toujours très bien mis en évidence. Au fait les banques britanniques ont provisionné un charge de 13Mds£ pour les mauvaises ventes (misselling) sur des contrats d’assurance emprunteur, vendus à plus de  10M d’exemplaires, dont 1/3 des souscripteurs étaient par avance exclus des services de protection, c’était écrit mais en petite lettres… Lettre ou ne pas l’être, les banques n’ont pas le choix il faudra plus de transparence.

Jean-Baptiste Bellon, Le prix des services bancaires, une vidéo Xerfi Canal


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