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Le marché mondial des parfums et cosmétiques

Publié le lundi 12 septembre 2016 . 3 min. 35

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Xerfi Global a récemment publié une étude sur le marché mondial des parfums et cosmétiques, qui   a affiché des résultats solides au cours des dernières années. Alors que la croissance du marché avait brusquement ralenti pour n’atteindre que 1% en 2009, les ventes mondiales n’ont jamais baissé durant les années de crise. Le marché a ainsi affiché un taux de croissance annuel moyen d’environ 4% entre 2006 et 2015, avec un chiffre d’affaires dépassant le seuil des 200 milliards d’euros en 2015.


La vigueur du marché se voit également dans la rentabilité des multinationales des parfums et cosmétiques au cours des cinq dernières années. La grande majorité d’entre elles ont ainsi vu leur taux de marge opérationnelle dépasser les 10% en moyenne sur la période 2010-2015.

 

Plusieurs facteurs ont permis aux opérateurs de traverser la période d’après-crise, et certains d’entre eux resteront des moteurs de croissance dans les années à venir. Premièrement, les marchés émergents ont été l’un des principaux moteurs de croissance du marché mondial ces dernières années. En effet, la région Asie-Pacifique représente désormais plus d’un tiers de la demande mondiale de produits de cosmétiques et parfums. Malgré le ralentissement économique touchant de nombreux pays émergents, la simple taille de leurs populations fait que ces marchés restent très lucratifs. Par ailleurs, les marchés émergents recèlent un potentiel énorme puisqu’ils restent loin d’être saturés, les dépenses par tête y étant environ six fois inférieures à celles dans les marchés plus matures. Deuxièmement, le marché des parfums et cosmétiques bénéficie comme dans le passé de « l’effet lipstick », ce qui signifie qu’en période de crise, les consommateurs choisissent souvent de s’accorder quelques dépenses en produits de beauté et d’économiser plutôt sur d’autres achats discrétionnaires plus importants, protégeant ainsi en partie l’industrie des fluctuations conjoncturelles. La demande est en outre naturellement stimulée par l’innovation, qui renouvelle l’offre par des produits nouveaux ou reformulés. Des segments de niche comme les cosmétiques pour hommes, les cosmétiques naturelles, ou encore les « cosméceutiques » – des produits à la croisée entre la cosmétique et la pharmaceutique –, ont bénéficié d’un engouement particulièrement important et devraient continuer d’afficher une croissance forte. Dans de nombreux pays, des populations de plus en plus âgées et dotées d’un pouvoir d’achat élevé dopent également les ventes de soins anti-âge. Enfin, la numérisation de l’économie a ouvert de nouvelles opportunités en termes de marketing et de canaux de distribution.


En effet, le numérique joue un rôle de plus en plus important dans le secteur. Le marketing et l’image de marque ont toujours été des axes stratégiques majeurs et les opérateurs reconnaissent de plus en plus le pouvoir du numérique à cet égard.


Les groupes de parfums et cosmétiques s’écartent ainsi progressivement des grandes campagnes médiatiques traditionnelles et se tournent davantage vers une communication multicanale plus ciblée, plus variée et plus dynamique. Une telle approche de communication est en effet souvent bidirectionnelle, impliquant une interaction directe ou indirecte avec les consommateurs afin de renforcer les relations mais aussi de collecter des données de consommateurs en vue d’améliorer la segmentation comportementale et définir des campagnes promotionnelles plus personnalisées.
Néanmoins, la montée du numérique et plus particulièrement des réseaux sociaux apporte aussi le défi d’une clientèle mieux renseignée et plus exigeantes, les opinions des consommateurs et le partage sur les réseaux sociaux étant de plus en plus intégrées dans les processus de décision d’achat.

 

Kathryn McFarland, Le marché mondial des parfums et cosmétiques, une vidéo Xerfi Canal TV

 

 


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