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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Olivier Passet, directeur des synthèses, Xerfi

 

Peut-on parler de mieux ou de léger mieux en matière d’attractivité de la France. C’est ce que suggèrent les indicateurs qui recensent les projets d’investissement étrangers créateurs et préservateurs d’emploi. Déjà en milieu d’année dernière, un indicateur Ernst and Young suggérait que la situation française cessait de se dégrader. Et il y’a quelques jours, un indicateur très proche promu par BusinessFrance, fruit de la fusion entre UBIFRANCE et l’agence française des investissements internationaux, suggèrait que l’embellie s’était confirmée en 2014. Les étrangers auraient investi l’an dernier dans 740 projets permettant de maintenir ou de créer des emplois dans l’Hexagone. Une progression de 8% par rapport à 2013 à méthode constante. C’est une première après trois années d’érosion. Bémol néanmoins. Si le nombre des projets s’est accru. Le nombre d’emplois adossés à ces projets a nettement diminué. De quoi parle-t-on au juste à travers ce type d’indicateur. Du nombre de projets d’investissement physique qui se concrétisent par la création de nouveaux sites de production et des extensions d’activité, ou le rachat d’entreprises en difficulté. On est proche du concept d’investissement greenfield et assez loin du concept beaucoup plus large d’investissement direct, qui pour sa part chiffre les flux de capitaux investis ou les profits réinvestis dans le passif des entreprises françaises à partir du moment où l’entreprise dépasse 10% de détention. Toute opération de croissance externe est prise en compte, qu’elles soient ou non créatrices d’emploi ou génératrice de croissance.

 

A partir de cela faut-il vraiment parler d’inflexion ? Malheureusement non. D’abord par ce que la méthodologie reste assez incertaine. En témoignent les écarts entre les différentes sources.  Pour les uns Ernst and Young par exemple la France représentait 13 % de la part de marché des investissements étrangers en 2013 derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, tandis que la part hexagonale serait de 16% selon l’observatoire Europe, en seconde place, nettement devant l’Allemagne à 11%.

 

Ensuite, parce que même lorsque l’on se réfère à ce type d’indicateur,  la tendance globale reste préoccupante. Au sein du top 3 européen, la France fait du surplace. Enfin la progression de 8% du nombre de projets étrangers en France durant 2014, doit être mise en regard de la progression d’ensemble de l’Europe. Selon les données de l’Observatoire Europe de Business France, les investissements étrangers créateurs d’emploi en Europe ont connu une progression de 17 % par rapport à 2013. Si l’on revient maintenant à l’indicateur plus standard d’investissement direct, au sens de la balance des paiements, avec toutes les limites qu’on lui connaît pour décrire l’attractivité d’un pays, force est de constater que l’on attend toujours les signes tangibles d’un retour des investisseurs en France. Alors même que la nouvelle méthodologie vise à éliminer certains gonflements artificiels des chiffres liés à l’explosion des flux intra-groupe. Force est de constater, surtout, que s’il y a retour des capitaux en Europe, c’est au sud qu’il profite au premier chef. Et que les entreprises françaises devront compter lors de cette reprise avec la concurrence des pays qui ont procédé à des dévaluations internes.

 

 

Olivier Passet, Investissements étrangers : où en est l'attractivité de la France ?, une vidéo Xerfi Canal TV


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