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Les VTC à l'assaut du lobby des taxis

Publié le jeudi 12 septembre 2013 . 3 min. 44

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Xerfi Canal présente l'analyse de Pascale Mollo, Chargée de mission Xerfi

Les VTC, ce sont les Voitures de Tourisme avec Chauffeur. Elles s'appellent Chauffeur Privé, Club Chauffeur, LeCab, Snap Car ou encore Uber pour les plus connues d'entre elles. Environ un millier de VTC circulerait à Paris, contre plus de 15 000 taxis traditionnels. Des VTC qui représentent un segment porteur et moins réglementé, qui part à l'assaut du monopole des taxis.

Des services qui attirent de plus en plus une clientèle qui les jugent plus fiable et plus disponible que les taxis classiques. Et c'est un segment moins réglementé. Une carte professionnelle délivrée par la préfecture et une formation de 3 mois suffisent pour exercer. Sans le précieux sésame de la licence imposée aux artisans taxis, impossible d'exercer. Une licence qui est délivrée gratuitement à Paris, Lyon et Marseille à condition de patienter plusieurs années. De fait, la licence s'achète surtout pour la coquette somme de 200 000 à 250 000 euros dans les grandes villes. Sans oublier que les artisans taxis doivent se former tous les 5 ans. Enfin, si les prix sont libres pour les VTC, ils sont fixés chaque année par l'Etat pour les  taxis traditionnels. Et en l'occurrence, ils sont revalorisés puisque le prix de la course classique a grimpé de 21% entre 2005 et 2012.

En fait, la seule obligation de ces taxis alternatifs est la réservation à l'avance. En clair, il leur est interdit de marauder ou de stationner à vide. Pour faciliter la réservation préalable, les VTC n'ont donc pas lésiné sur les applications mobiles. L'essor des smartphones et des tablettes a en effet changé la donne. Avec la géolocalisation, on obtient un VTC privé en 10 minutes. Résultat : le nombre de courses quotidiennes de ces taxis alternatifs a augmenté, rendant leurs tarifs compétitifs. « Plus simple et plus fiable qu'un taxi pour un prix comparable » affirme Uber sur son site. Pour réduire le prix de la course, la start-up américaine, présente dans 40 villes réparties dans 16 pays, propose même un service de covoiturage.

La grogne des taxis traditionnels - déjà concurrencés par les motos taxis, les services de covoiturage ou d'autopartage mais aussi les transports publics  ? est alors montée d'un cran. En janvier, les syndicats de taxis avaient multiplié les opérations escargot dans les grandes villes de France pour contrecarrer le projet du gouvernement de lancer des appels d'offres pour le transport de malades. Leur plus grosse opération depuis 2008, année du rapport Attali qui plaidait pour une large dérèglementation de la profession.

Aujourd'hui, ils auraient obtenu que le gouvernement impose aux services de VTC un délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client. Un dispositif qui doit figurer dans le projet de loi Hamon sur la consommation. Un tel délai ferait perdre « 95% du marché », selon le président de la toute jeune Fédération française de transport de personnes sur réservation (FFTPR). C'est dire qu'en plein bras de fer entre les VTC et les taxis traditionnels, l'investissement de 258 millions de dollars de Google dans Uber, n'est pas passé inaperçu en France. La firme de Moutain View qui, rappelons-le, développe sa voiture sans chauffeur. Une initiative qui s'attaquerait d'ailleurs aussi bien aux taxis qu'aux Autolib de Bolloré.

Pascale Mollo, Les VTC à l'assaut du lobby des taxis, une vidéo Xerfi Canal


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