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Le marché du stockage de l’énergie en France et dans le monde

Publié le mardi 31 mars 2020 . 3 min. 35

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Le marché du stockage de l’énergie va-t-il enfin décoller ? Le développement de la mobilité électrique alimente les besoins en batteries et autres solutions de stockage embarqué. Et avec la percée des énergies vertes et intermittentes dans les mix énergétiques de nombreux pays, la question du stockage stationnaire n’a jamais été aussi prégnante. Ainsi, alors que les capacités mondiales de batteries stationnaires installées ne dépassaient pas 1 GW avant 2015, elles ont atteint 10 GW en 2019. Et elles devraient continuer de croître rapidement dans les prochaines années selon l’étude Xerfi-Precepta car les États, en France comme en Europe, affichent des programmes de plus en plus ambitieux pour développer et accroître la production de nouvelles solutions.


Si la croissance du marché mondial ne fait plus aucun doute, son ampleur reste sujette à question, notamment en France. Il faut d’abord compter sur la concurrence des énergies thermiques, qui demeurera forte à moyen terme, mais aussi sur les solutions alternatives comme l’effacement et le stockage virtuel. Chaque segment s’inscrira également sur des trajectoires différentes sur le marché français :


• Concernant le segment du stockage stationnaire avec batteries, le France devrait rester à l’écart du mouvement international d’ici à 2023. Avec des barrages hydroélectriques d’une capacité de plus de 17 GW qui jouent le rôle de réserve d’énergie, les besoins actuels sont très bien couverts et il apparaît inutile d’installer des capacités de stockage d’énergie supplémentaires.


• Du côté de l’autoconsommation, des offres ont été lancées par Solarwatt ou Engie. Mais les volumes demeurent minimes, en particulier dans le résidentiel, car la faiblesse des prix du kilowattheure, par comparaison à d’autres pays européens, ne permet pas de rentabiliser l’utilisation de batteries.


• A contrario, au niveau du stockage embarqué, les perspectives semblent plus favorables. 2,6 millions de véhicules électrifiés ont été immatriculés dans le monde en 2019, soit une progression de 48% par an depuis 2015. Cette croissance devrait se poursuivre dans les prochaines années, y compris en France, favorisée par la baisse du prix des batteries. Le hic, c’est que très peu d’entreprises hexagonales se positionnent sur ce créneau. Bolloré était ainsi le seul fabricant de batteries pour véhicules électriques dans l’Hexagone fin 2019. Et sa technologie peine encore à convaincre. Le groupe a d’ailleurs dû réduire significativement ses cadences de production. Sur la dizaine de projets d’usines de batteries recensés en Europe, un seul a pour l’instant été annoncé sur le territoire. Il s’agit de celui porté par Saft (filiale du groupe Total) et PSA dans le cadre de « l’Airbus des batteries ».


• À la jonction du stockage embarqué et du stockage stationnaire, le segment du vehicle-to-grid suscite un intérêt croissant de l’ensemble des acteurs de la filière, notamment Renault et EDF.


• Enfin, la solution de stockage par transformation de l’électricité en hydrogène suscite de grands espoirs. L’Hexagone dispose de plusieurs acteurs de premier plan dans le domaine comme Air Liquide ainsi que de nombreuses start-up prometteuses à l’instar de Sylfen. Toutefois, au regard des milliards d’euros investis dans les batteries lithium-ion, l’hydrogène apparaît comme le parent pauvre du stockage de l’énergie.


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