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2014 : quels moteurs pour la reprise mondiale ?

Publié le jeudi 9 janvier 2014 . 4 min. 01

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

Quels seront les pays capables de tirer la croissance mondiale en 2014 ? On en a perdu l'habitude, mais c'est du côté des grandes économies avancées et uniquement de ce côté-là qu'il faut regarder et plus particulièrement en direction des Etats-Unis. Si un chiffre devait illustrer le renouveau de la 1er puissance économique mondiale, c'est celui de la production industrielle. Une industrie, qui prise dans son abord le plus large, celui qui intègre la construction, voit son volume d'activité dépasser désormais son niveau de décembre 2007. Autrement dit, la production surplombe maintenant son dernier point haut d'avant la récession. Un retour favorisé par l'activisme de la Fed, mais aussi par la stratégie des grandes entreprises américaines qui raccourcissent leurs chaines d'approvisionnement, qui se relocalisent sur les Etats du sud, qui bénéficient d'une compétitivité énergétique restauré, d'un coût du travail modéré et qui profitent également d'un dollar déprécié. C'est aussi le retour des effets richesses avec une bourse revigorée et des prix de l'immobilier à nouveau en hausse. La traduction macro-économique, c'est un PIB en constante accélération depuis le début de l'année et dont le rythme de croissance annuel a atteint 3,6% au 3ème trimestre 2013. Avec le risque d'un « shutdown » reporté à la fin 2015, les dernières zones d'incertitudes sont levées. Un horizon dégagé qui ouvre la voie à une consolidation de la reprise courant 2014. En Europe, c'est l'économie britannique qui sera en proue de la reprise. Comme aux Etats-Unis, la croissance semble se généraliser. Et ce retour de la croissance outre-Manche a d'ailleurs bien des points communs avec les recettes américaines. Comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni mise sur son industrie pour se relancer en actionnant les mêmes leviers : baisse de la monnaie nationale, baisse des coûts de l'énergie, baisse du coût du travail. A cela s'ajoute un ingrédient supplémentaire : le pays joue la concurrence fiscale avec un allègement de la taxation des entreprises. Et cela marche. Dans le secteur hautement symbolique de l'automobile, c'est une véritable renaissance : la production s'envole. Elle était en passe de rattraper son niveau de 2007 en 2013. Et elle va se rapprocher maintenant très vite de ses pics historiques. Comme aux Etats-Unis, le redémarrage du crédit hypothécaire et de la construction complètent le panorama d'ensemble. Comme aux Etats-Unis, l'accélération de la croissance porte son rythme à plus de 3% en rythme annuel au 3ème trimestre 2013. Et c'est bien ce duo là qui remorquera la croissance mondiale, en raison à la fois de l'accélération qui les caractérise et de leur poids économique, ce duo qui représente quand même plus de 26% du PIB mondial. Une force motrice qui va d'autant plus facilement tirer l'ensemble de la croissance mondiale que les moteurs d'appoint sont toujours là. Les émergents même moins flamboyants ne plongent pas. Non leur croissance est simplement descendue d'un cran. C'est le cas pour la Chine qui doit passer à un modèle de croissance davantage tourné vers son marché intérieur. C'est le cas de la Russie, de tous les pays pétroliers et par extension de tout ceux qui tirent leur revenu des matières premières, comme le Brésil. Enfin, c'est le cas pour la zone euro qui cesse d'être une zone dépressionnaire avec le déblocage de la demande intérieure allemande et la lente sortie du Sud du gouffre. L'économie mondiale se rééquilibre, certes laborieusement. Les pays avancés reprennent du souffle et les émergents se reconvertissent progressivement vers leur demande interne, moins sur les exports. Dans ce contexte, la croissance mondiale franchira à nouveau le seuil des 3% en 2014.

Alexandre Mirlicourtois, 2014 : quels moteurs pour la reprise mondiale ?, une vidéo Xerfi Canal


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