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États-Unis, Kazakhstan, Nigéria. Trois pays, trois continents que tout oppose, sauf un point : leur rôle clé dans l’approvisionnement pétrolier de la France. En 2024, ils ont fourni à l’Hexagone près d’un baril sur deux. Un bouleversement majeur dans la carte énergétique française.

Des contraintes logistiques complexes

Si les fournisseurs évoluent, l’acheminement reste un défi colossal. Le pétrole peut voyager en tankers, mais le gaz est une tout autre affaire : gazoducs géants, terrestres ou sous-marins, méthaniers pour le GNL, terminaux coûteux dépassant le milliard de dollars. Résultat ? Des contrats verrouillés sur 25 ans. La transformation des sources d’approvisionnement s’effectue donc sur un temps long. Face à ces contraintes, la France cherche néanmoins à diversifier et déconcentrer ses sources d’importation. Objectif : sécuriser l’approvisionnement et varier les routes d’acheminement.

Un recul des fournisseurs historiques

Côté pétrole, le poids des cinq plus gros fournisseurs a chuté de 12 points en 20 ans. Plus significatif, le top 3 est passé sous la barre des 50%. Les cartes des importations ont aussi été rebattues avec, sur un temps très court, la disparition de la Russie après la guerre en Ukraine, et sur un temps plus long, l’effondrement des achats de pétrole aux pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ils ne pèsent plus qu’un tiers du total. Symbole de ce déclin : l’Arabie saoudite. Numéro un au début des années 2000, le Royaume a dégringolé à la 7? place, avec moins de 8% des importations françaises. Parmi les autres pays de la zone, les mouvements peuvent également être très brutaux au gré des guerres, conflits internes, boycotts qui mettent à l’index certains régimes, et destructions d’infrastructures. Les achats à l’Iran, la Syrie, la Libye et l’Iraq ont particulièrement été heurtés, et seuls les deux derniers font encore partie de la liste des fournisseurs de la France.

Les nouveaux acteurs montants

Seul grand vainqueur, l’Algérie, dont le volume des importations a été multiplié par six pour atteindre près de 10% des approvisionnements de l’Hexagone. Cette perte d’influence régionale profite à trois grands pôles : l’Asie, avec l’ascension du Kazakhstan ; l’Afrique subsaharienne, menée par le Nigéria ; et surtout l’Amérique, avec les États-Unis, devenus premier fournisseur de la France grâce à l’explosion du pétrole de schiste. Un fait marquant : deux des trois pays du top 3 n’exportaient pas une seule goutte de pétrole vers la France il y a 20 ans. L’Europe n’échappe pas à ces mutations. La Norvège reste le dernier fournisseur européen majeur, après la disparition du Royaume-Uni de la liste.

Une mutation rapide du marché du gaz

Côté gaz, il y a une double bascule dont l’origine est la volonté de s’affranchir de l’offre russe. Il y a d’abord celle du gaz naturel vers le GNL après l’arrêt des approvisionnements par gazoduc. Un chiffre néanmoins en partie gonflé par le rôle de plaque tournante européenne de la France en matière de GNL. Quant à la cartographie des approvisionnements, il ressort, comme pour le pétrole, la montée inexorable des États-Unis, devenus deuxième fournisseur de gaz naturel et premier de GNL, ainsi que le rôle important et constant de deux partenaires historiques, la Norvège et l’Algérie. Et il y a enfin la Russie. Sous le poids des sanctions et de la mise à l’arrêt total ou partiel de gazoducs, le filon s’épuise, mais la Russie est devenue un poids lourd du GNL.

La prochaine grande mutation est déjà en marche. En 2023, TotalEnergies et le Qatar ont signé un contrat de 27 ans pour approvisionner la France en GNL à partir de 2026. Un accord qui redessinera encore la carte énergétique de l’Hexagone, une fois de plus.


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