De l'intelligence des données à l'expertise augmentée
Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
RESEARCH
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?

Voir plus tard
Partager
Imprimer
Xerfi Canal a reçu Christophe Marion, président de FinHarmony.

Qu'enseigne-t-on aujourd'hui dans les universités d'entreprise ? Quels sont les contenus qui ont la cote dans ces modules de formations internes ? Le cabinet de conseil et de formation FinHarmony a mené l'enquête auprès de grands groupes européens. Enquête dont il révèle quelques surprises, comme va nous l'expliquer Christophe Marion, président de FinHarmony.

Alors qu'est-ce qui ressort des résultats de votre enquête 2014 sur les universités ? Qu'est-ce qui vous paraît le plus significatif ?

On relève avec une certaine surprise que ce sont les modules de finance qui dominent les offres. Le thème de la finance est proposé par 95% des universités d'entreprises de notre panel. La finance devance légèrement le leadership (90%) et le management (90% aussi). Arrivent ensuite le développement personnel (80%) et l'innovation (70%).

Pourquoi parlez-vous de « surprise » ? En quoi cette dominance de la finance vous étonne ?

En fait, ces résultats traduisent une évolution des universités d'entreprises par rapport à leur mission historique. Je m'explique : à l'origine, c'est-à-dire dans les années 60 aux Etats-Unis, les  universités d'entreprises s'adressaient aux dirigeants et managers à haut potentiel, avec pour objectifs de leur inculquer la culture « maison » et aussi de favoriser le « networking ». Les formations concernaient donc avant tout les domaines du leadership et du management.

C'est donc le contenu des formations qui a évolué…

Oui, mais pas seulement. On relève aussi dans notre enquête une démocratisation des universités d'entreprise. Bien sûr, les hauts potentiels managers et dirigeants restent les cibles majoritaires. Mais aujourd'hui, 45 % des universités de notre panel sont ouvertes à tous les collaborateurs. On relève aussi que 35 % sont même ouvertes à des partenaires de l'entreprise comme les clients, les fournisseurs ou encore les sous-traitants.

Si je comprends bien tout ce que vous nous dîtes, les universités d'entreprises proposent aujourd'hui en grande partie des programmes de finance qui ne s'inscrivent plus dans une logique de formation des hauts potentiels…

Oui, plus seulement. Le programme-phare est aujourd'hui sans conteste : « Finance pour non Financiers ».

Christophe Marion, on a parlé du fond, je voudrais que l'on parle aussi de la forme pour finir. Dans quelle mesure les outils numériques sont-ils en train de bouleverser les universités d'entreprises ?

Le renforcement des technologies entraîne actuellement quelques changements… La transition numérique permet plus de partage en amont comme en aval. Elle permet donc de réduire les coûts de formation. On relève ainsi une tendance à l'augmentation de la taille des groupes, ou encore une réduction de la durée des sessions.

On peut donc s'attendre à l'avenir à de plus en plus de e-learning…

Oui, les grandes entreprises que nous avons sondées évoquent de nombreux projets : forums collaboratifs et classes virtuelles, video learning, ou encore serious games. Pratiquement toutes suivent avec intérêt le phénomène des MOOC (Massive Open Online Courses). Certaines d'entre elles comptent mettre en place dans les toutes prochaines années desleur pendant « intra », les Small Private Online Courses.

L'université d'entreprise change donc sur le fond comme sur la forme et l'essor des outils numériques va encore la faire évoluer dans les toutes prochaines années. En attendant, pour une « photographie » de la situation en 2014, je vous invite à consult.er l'intégralité des résultats de l'enquête sur le site finharmony.net.

Christophe Marion, La finance, star des universités d'entreprise, une vidéo Xerfi Canal.


Publié le mardi 20 mai 2014 . 4 min. 04

x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :