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La City : sauve qui peut

Publié le jeudi 12 janvier 2012 . 2 min. 52

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexander Law, directeur de Xerfi Global.

En refusant de céder aux exigences du duo Merkel-Sarkozy, David Cameron a montré la détermination du Royaume-Uni à faire cavalier seul. En vérité, la situation est préoccupante : une croissance en berne (malgré le sursaut du troisième trimestre), un chômage en hausse et des prix qui dérapent. Mais le pays entend profiter à fond de son indépendance monétaire et financière à l’heure de l’austérité budgétaire. Celle-ci lui permet de conserver des taux d’intérêt très faibles et d’user de l’arme de l’assouplissement quantitatif pour monétiser sa dette. Le résultat c’est la dévalorisation d’une dette qui frôlera les 90% du PIB cette année. Pour autant, la menace la plus forte que doit affronter le Royaume-Uni est la perte de puissance palpable de la place financière de Londres en ces temps de turbulences financières extrêmes. La City c’est à elle seule 4% du PIB britannique, sur les 9% de l’ensemble du secteur des services financiers. La City c’est aussi des milliers d’emplois directs, hautement qualifiés dans la finance avec la présence en masse de sièges sociaux d’établissements financiers. Mais la City c’est aussi tout un écosystème de services à forte valeur ajoutée : l’audit, le conseil, les professions juridiques, les services informatiques, sans compter les autres emplois de services induits par une population de managers à très hauts revenus. Ce que l’on oublie trop souvent, c’est que le Royaume-Uni parvient en partie à combler son immense déficit commercial en exportant massivement des services. Des exportations de services qui proviennent largement de la City. Au cours de l’année écoulée, l’excédent commercial des services représentait 4,6% du PIB. C’est colossal, surtout si l’on le compare au +0,3% de la France et au -0,8% de l’Allemagne. Pourtant, ce point fort de l’économie britannique est aujourd’hui menacé par le basculement du centre de gravité financier du monde vers l’Asie. Il y avait déjà la bourse de Tokyo et voilà que la concurrence se renforce avec Shanghai, Shenzhen, ou Hong Kong. Rien qu’à Shanghai, le montant des actions échangées l’an dernier était 30% supérieur à celui de la place de Londres. Face à cet enjeu, conserver par tous les moyens le leadership financier européen est essentiel. Et les Britanniques savent depuis de longues années que le meilleur moyen de dominer le continent est de rester une Ile.


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