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Ces secteurs qui se jouent de la crise

Publié le lundi 16 juin 2014 . 4 min. 01

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

Il y a toujours des secteurs qui se jouent de la morosité ambiante et vont à contre courant. Ces secteurs se classent en quatre grandes catégories. Il y a d'abord toutes les professions qui s'inscrivent sur des cycles longs et avec des carnets de commandes biens garnis. C'est bien sûr le cas de l'aéronautique : la production est en hausse (+26% depuis 2010), les perspectives sont bonnes et le secteur crée de l'emploi. Airbus, à la tête de ce mouvement, alimente tout un écosystème d'équipementiers autour de lui. Viennent ensuite une série de secteurs qui malgré la crise continuent de progresser car ils bénéficient du durcissement de la réglementation ou bien des transformations structurelles de la société. Deux exemples pour bien comprendre. Le premier lié aux évolutions réglementaires. La montée des préoccupations environnementales est à la base d'un arsenal réglementaire de plus en plus dense pour le plus grand bonheur des secteurs liés au traitement des déchets par exemple. Celui de la «dépollution et autres services de gestion des déchets » vit ainsi une période faste avec un chiffre d'affaires en hausse de 7,2% en moyenne par an depuis 2005. Au bout de 8 ans, c'est un bond de 75% ! C'est le parfait exemple du « green business ». Un second exemple, illustrant cette fois ci le potentiel lié à l'une des transformations structurelles de la société, son vieillissement, je veux parler du « marché des résidences seniors ». Un « micro-marché au maxi-potentiel ». Les seniors « actifs » (60-74 ans) ainsi que les seniors « fragilisés » (75-84 ans) sont le c?ur de cible de la profession. Un c?ur de cible promis à un bel avenir à l'horizon 2030. A cela s'ajoute une autre évolution, ces populations sont plus mobiles, plus réceptives aux concepts résidentiels originaux que leurs aînés. De 374 pour 32 000 logements à fin 2012, le nombre de résidences seniors en exploitation passera à 580 (pour 50 000 logements) à fin 2015, soit un bond de l'offre de 56% en 3 ans seulement d'après les prévisions de l'étude Xerfi-Precepta sur « le marché des résidences seniors à l'horizon 2015 » Cela illustre bien la dynamique de la « silver économie ». La troisième grande catégorie maintenant. Celle des bastions. Ce sont des places fortes où les producteurs français sont sans équivalent ou presque. Dans les boissons, c'est le cas des boissons alcoolisées en général, des vins et spiritueux et du champagne en particulier. Leurs performances se lisent à travers l'évolution des exportations de boissons qui ont frôlé les 14 milliards d'euros l'an dernier. Un record ! Le luxe appartient bien sûr à cet ensemble. Reste une dernière catégorie, celle des services à forte valeur ajoutée, en amont de nos chaînes de valeur. Leur situation reste néanmoins ambivalente : d'un côté, un besoin accru de prestations complexes à fort contenu intellectuel dans un environnement concurrentiel où la qualité est un facteur clé de différenciation, et de l'autre, de fortes pressions sur les prix. Conséquence : les marges sont sous pression. Mais ce sont des professions qui bénéficient encore d'une tendance de fond à l'externalisation. Resterait finalement une 5e catégorie de secteurs à qui la crise profite. Ces secteurs qui font un peu leur miel du malheur des autres : l'affacturage, l'assurance-crédit, les services de recouvrement, les liquidateurs judiciaires. Sur les 4 premières catégories repose bien la croissance de demain, mais il ne faut peut-être pas souhaiter la même fortune à la dernière catégorie.

Alexandre Mirlicourtois, Ces secteurs qui se jouent de la crise, une vidéo Xerfi Canal
 




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