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Commerce extérieur : un zeste de compétitivité

Publié le mardi 16 juillet 2013 . 3 min. 34

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

Pas à pas, le chiffre du commerce extérieur de la France s'améliore. Alors bien sûr, ce n'est pas encore le retour des excédents, et selon les estimations Xerfi, le déficit sur les 6 premiers mois de l'année reviendrait à 32 milliards d'euros, un chiffre à comparer aux 36 milliards de 2012 et aux 39 de 2011.

C'est tout de même 7 milliards d'euros de gagnés en deux ans. Une fois n'est pas coutume, cette amélioration de nos échanges provient de l'industrie. Car du côté de l'énergie, au contraire, la facture s'est alourdie entre 2011 et 2013, elle passe de 24 à 26 milliards d'euros, soit 2 milliards de perdus. La faute à un hiver très long qui a fait exploser la consommation de produits énergétiques au premier semestre, notamment de fuel, et à des prix du pétrole en hausse de 4% à 82 euros le baril contre 79 au 1er semestre 2011.

De leur côté les excédents cumulés de l'agriculture et des industries agro-alimentaires ont peu évolué. L'embellie actuelle est donc entièrement imputable à l'industrie manufacturière. Une balance industrielle dont le déficit s'est réduit de près de 9 milliards d'euros passant de 25 à 17 milliards d'euros sur la période. Mais attention, pour faire une belle histoire il faut entrer dans la mécanique de l'amélioration.

Entrer dans la mécanique pour savoir si l'embellie s'explique par un regain de compétitivité qui permet de récupérer des parts de marché en interne et à l'international. Ou bien pour savoir s'il s'agit de la seule conséquence de l'écrasement de notre demande domestique.

Du côté des exportations, l'embellie est bien tangible après leur décrochage de 2010 : début 2012, le pic de la série a été retrouvé, puis dépassé et le mouvement se poursuit jusqu'à l'automne. La dynamique s'est depuis cassée. Au diapason de la croissance européenne. Mais le recul reste marginal. Et dans un contexte de ralentissement général du commerce mondial, cet accroc ne marque pas un nouveau décrochage de nos parts de marché.

Du côté des importations, on est passé de la simple décélération à la baisse sur les 12 derniers mois, le mouvement s'accélère donc et il est plus violent que celui des exportations. C'est bien ce décalage qui explique la réduction de notre déficit industriel. Déception. Pas totalement, car ce recul va au-delà de ce que suppose le ralentissement de la demande nationale ou étrangère. Les importations, on le sait, sont liées à la demande intérieure, mais pas seulement ! Les chaines de valeur sont désormais internationalisées, il faut de plus en plus importer des produits intermédiaires et des composants pour exporter notre production en y ajoutant de la valeur ajoutée nationale : c'est ce que l'on appelle le contenu importé des exportations. Il est alors possible statistiquement d'estimer les importations sur la base de ces deux variables. Un calcul pour déterminer où on devrait être et où on en est, un calcul qui montre qu'il y a moins d'importations que prévu.

Alors oui, l'amélioration de notre commerce extérieur industriel est bien liée à la contraction de notre demande intérieure, mais une petite part s'explique aussi par un très léger redressement de notre compétitivité. Certes, ce n'est qu'un zeste de compétitivité, mais il mérite d'être souligné.

Alexandre Mirlicourtois, Commerce extérieur : un zeste de compétitivité, une vidéo Xerfi Canal

 





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