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Créations d'emplois : on passe enfin du précaire aux CDI

Publié le lundi 18 décembre 2017 . 4 min. 50

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Bonne nouvelle, la France créée à nouveau massivement des emplois. La pente de la courbe ne trompe pas, l’accélération des effectifs salariés est impressionnante depuis 2015 avec plus de 600.000 créations nettes. La barre des 25 millions de salariés est franchie, record historique.


De bons résultats qui au départ sont intervenus dans un contexte de croissance assez faible, avec un PIB en hausse de 1% seulement en 2015 et d’un petit 1,1% en 2016. Preuve que durant cette période la croissance s’est enrichie en emploi, grâce notamment à des mesures telles que le CICE, les dispositifs d'allégement du coût du travail du Pacte de responsabilité et de solidarité, ou bien encore la prime à l'embauche pour les PME.


Le secteur privé, locomotive de l'emploi


Alors certes, il va falloir passer le cap en 2018 de l’arrêt de certains de ces dispositifs, de la réduction des emplois aidés ou d’un CICE qui atteint maintenant son rythme de croisière et dont l’effet « booster » sur l’emploi s’essouffle. Mais la machine est relancée au moment même où la croissance s’accélère à nouveau pour atteindre 2%.


Car, autre bonne nouvelle, ce sont bien les entreprises, c‘est à dire le secteur privé, qui est au cœur de cette nouvelle dynamique et qui a pris le relais d’un emploi public, depuis peu en baisse, après avoir fait son office pendant la crise. Et si les entreprises recrutent, c’est parce qu’elles ont besoin de bras et de cerveaux pour répondre à un surcroît d’activité jugé suffisamment important et durable pour sauter le pas de l’embauche.


Beaucoup d'intérimaires et de temps partiel


Des emplois, oui mais quels types d’emplois ? Beaucoup d’intérimaires d’abord, plus de 700.000, un record historique. L’intérim c’est peut-être moins de 3% de l’emploi salarié en France, mais il explique à lui seul près du tiers des emplois créés depuis la reprise.


Beaucoup de temps partiel aussi : près de 19% des personnes en emploi travaillent à temps partiel, une part qui a franchi un nouveau palier en 2014, ce qui témoigne d’un plus fort contenu en emplois morcelés. Un temps partiel plus subi que choisi. Selon les données de Pôle emploi, le nombre de chômeurs des catégories B et C, en d’autres termes ceux qui ont exercé une activité à temps partiel mais sont à la recherche d’un temps plein, a dépassé le seuil des 2 millions et se situe à un pic historique. Le temps partiel pénètre maintenant la population des hommes jeunes et atteint près de 20% aujourd’hui, témoignant de la montée des petits jobs chez les plus jeunes. Il constituerait donc de plus en plus un élément du parcours d’insertion professionnelle pour les jeunes, sous une forme vraisemblablement plus contrainte que choisie.


Mais aussi, le retour du CDI


Les statistiques d’embauche de l'ACOSS apportent également un éclairage intéressant. Elles nous indiquent que les embauches se sont stabilisées à un niveau qui présage un prolongement du mouvement de hausse de l'emploi hors intérim. Surtout, le graal en matière d’emploi, le CDI, fait son grand retour : tant en niveau absolu, avec une forte accélération depuis 2015, qu’en niveau relatif avec un poids des CDI qui remonte dans le total des déclarations d’embauches, même s’il reste éloigné de son dernier pic.


Une véritable dynamique positive de l'emploi s’est mise en place. Après avoir été portées par les formes les précaires (intérim, CDD, temps partiel), les créations d’emplois entrent dans une nouvelle phase plus robuste, qui pourrait non seulement participer au recul du chômage mas également au repli de la composante la plus précaire de l’emploi.


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