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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la prévision et de la conjoncture de Xerfi

 

La croissance mondiale a calé sur les 3 premiers trimestres de l’année. Alors qu’elle avait continuellement accéléré en 2013 jusqu’à atteindre près de 3% en fin d’année, elle n’est plus  que de 2,2% à l’automne 2014. Un sérieux coup de frein qui hypothèque déjà la performance à attendre pour 2015. Mais cette vision panoramique écrase le contraste des dynamiques entre les différentes régions. Il y a d’abord les trajectoires opposées des deux grands blocs des pays avancés et émergents. Schématiquement, les premiers accélèrent mais à partir d’un bas niveau. Les seconds décélèrent mais en partant de plus haut. C’est une première indication. Par région le diagnostic s’affine un peu plus. Le continent américain d’abord. Aspirée par l’économie américaine, le Canada et le Mexique ont pris un nouvel élan. De l’autre, l’Amérique du Sud déçoit. Et ces deux tendances semblent bien ancrées. Du côté des Etats-Unis, la reprise paraît solide en alliant productivité, compétitivité, croissance de l’emploi, nouveau cycle d’investissement. A tel point que les autorités se sentent capables de se passer du soutien monétaire et laissent remonter le dollar. La croissance est de retour, elle est forte, elle atteindrait ainsi 2,3% cette année et plus de 3% la suivante ce qui n’est plus arrivé depuis 2005. Quant à l’Amérique du Sud, la région fait face à l’assèchement de ses recettes extérieures avec le retournement du prix des matières premières et les problèmes structurels remontent à la surface. La croissance resterait contrainte au Brésil, autour de 1,2% en 2015. Quant à l’Argentine, le pays se retrouve au bord du précipice et le recul du PIB pourrait dépasser 3% l’année prochaine. Il faut passer en Asie pour retrouver un peu d’allant chez les émergents. Et encore la Chine mollit : la croissance est descendue à 7,3% sur un an au 3ème trimestre dernier. C’est le chiffre le plus faible affiché depuis 2009. C’est la confirmation du ralentissement qui se profile et la marque d’une économie qui tourne en sous-régime. La transition vers un modèle de croissance plus autocentrée est une voie plus douloureuse que prévue. La croissance en est affectée et il ne faut pas s’attendre à beaucoup plus de 7% en 2015. Autre déconvenue régionale : le Japon. En plein Abenomics, thérapie de la dernière chance, l’Archipel vient de trébucher sur un mauvais pilotage de la hausse de la TVA. Difficile d’être optimiste pour un pays qui est techniquement tombé en récession au 3ème trimestre même s’il le faut pas se hâter d’enterrer trop vite les Abenomics. Japon d’un côté, Chine de l’autre, l’Asie a bel et bien perdu de son dynamisme. Parmi, les groupes de pays en délicatesse, celui des exportateurs de brut dont les recettes pétrolières sont au cœur de leurs performances. Des pays victimes du contre-choc pétrolier. Une grande partie se situe au Moyen-Orient, mais pas seulement. La Russie fait partie du lot, il suffit de superposer les évolutions annuelles du PIB et du cours du Brent pour se rendre compte de la force du lien. Avec l’impact des sanctions internationales en plus, il est probable que la Russie reste en récession l’année prochaine. Au tour de l’Europe maintenant. Une Europe où la grisaille domine encore, sauf au Royaume-Uni. La croissance eurolandaise, resterait bloquée autour de 1% en 2014 comme en 2015. Mais à travers la dépréciation consentie de l’euro, la chute organisée des prix du pétrole et le relâchement implicite de la discipline budgétaire, une bonne surprise en provenance de la zone euro n’est pas impossible en 2015.Un changement de trajectoire qui affectera peu la moyenne mais qui peut changer du tout au tout la face de 2016.

 

Alexandre Mirlicourtois, Economie mondiale : les prévisions 2015 par zone, une vidéo Xerfi Canal


Publié le mardi 02 décembre 2014 . 4 min. 01

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