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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Est-ce la fin du calvaire pour le bâtiment ? La tendance dans la construction neuve ne pousse pas à l’optimisme. D’abord, dans le non-résidentiel : les mises en chantiers de bâtiments publics, de bureaux et autres locaux professionnels continuent de dégringoler si bien qu’à la fin du 1er trimestre les surfaces construites sont quasiment tombées au niveau plancher de 18 millions de m² en cumul sur 12 mois, en recul de 14% sur un an. Et c’est le compartiment public qui est le plus enfoncé (-23%) contre -10% pour les locaux privés. Bref, le 1er trimestre a été calamiteux. Et un redémarrage du non-résidentiel neuf semble hypothétique vu la demande de permis de construire : une demande en recul, tombée en dessous de 25 millions de m² fin mars. C’est son niveau le plus faible depuis 2000 date à laquelle commence la nouvelle série du Commissariat au Développement durable. Autant dire que l’année est plombée. Mais pourrait-il en être autrement ? L’investissement des entreprises, qui tarde à redémarrer, ne concernera l’extension des capacités de production qu’en bout de course, donc pas avant la fin 2015. Quant à l’investissement public, il bute sur une contrainte financière forte. Sur ce segment du non-résidentiel neuf qui représente 17% de la production totale du bâtiment, une baisse de 7% (repartie entre -16% pour le public et -4% - pour le privé) semble un moindre mal. Côté logement neuf, l’année est a priori mal partie aussi. Les chiffres du 1er trimestre sont médiocres : 84 900 mises en chantier, c’est peu et c’est une baisse de 1,4% par rapport à fin 2014 et de presque 9% par rapport fin mars 2014. A ce rythme-là, moins de 340 000 logements neufs sortiraient de terre cette année, un repli de 5,5% environ sur un an. Et les derniers chiffres sur les autorisations enfoncent le clou d’une nouvelle année noire. Pourtant, il faut pousser l’analyse et ne pas se contenter de regarder dans le rétroviseur. Arrêtons-nous sur une enquête d’Eurostat  sur la volonté plus ou moins grande des ménages français d’investir dans la pierre. A la question « désirez-vous acheter ou construire une maison » dans les 12 prochains mois les Français deviennent plus offensifs en partant, il est vrai, d’un niveau très bas. C’est d’ailleurs le même sentiment qui ressort de la dernière enquête sur l’évolution de la demande de logements neufs constatée par les promoteurs. Elle est nettement en hausse, mais là aussi en partant d’un niveau très modeste. Mais le plus remarquable, c’est l’ampleur du rebond entre les deux dernières enquêtes. Elle est exceptionnellement forte. A plus de 16 points c’est son second pic le plus élevé depuis la création de l’enquête. Le plus dur semble donc passé et il faut s’attendre à un redémarrage en cours d’année : faiblesse des taux d’intérêt, plan de relance, création d’un nouveau dispositif de soutien à l’investissement locatif, les arguments ne manquent pas. Bien entendu, compte tenu du retard pris, 2015 ne sera pas une année flamboyante mais une stabilisation à 358 000 mises en chantier cette année est une hypothèse qui prend de l’épaisseur. Reste le vaste ensemble de l’entretien – rénovation, soit 56% du marché. Une fois de plus, l’enquête Eurostat sur les ménages donne un premier indice : les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir engager de nouveaux travaux. Les entrepreneurs eux-mêmes ne disent pas autre chose : les soldes d’opinions référent à l’activité passée et prévue dans l’entretien rénovation ont grimpé en avril. De quoi anticiper une progression de 3% sur l’ensemble de l’année. Compte tenu du poids des différents compartiments de marché, notre prévision ressort à +1% environ pour cette année. Ce n’est pas glorieux, mais suffisant pour faire redécoller le bâtiment et préparer son envol pour 2016.

 

Alexandre Mirlicourtois, Et pourtant, le bâtiment prépare son redécollage !, une vidéo Xerfi Canal TV


Publié le lundi 4 mai 2015 . 3 min. 52

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