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Les comptes publics français sont dans une situation critique. D’après le dernier rapport de la Cour des comptes, le déficit public a atteint 175 milliards d’euros en 2024, soit 6% du PIB. Cette dégradation marque une prolongation inquiétante de la tendance amorcée en 2023, où le déficit s’élevait déjà à 5,5%. Mais pire encore, alors que la plupart des pays européens réduisent leurs déficits, la France est la seule à continuer de creuser le sien. La dette publique approche désormais 112% du PIB et pourrait atteindre 125% en 2029 si aucune correction majeure n’est engagée. C’est intenable.


Une explosion du coût de la dette


La situation devient d’autant plus périlleuse que le coût de la dette explose sous l’effet de la remontée des taux d’intérêt. La charge de la dette pourrait bientôt dépasser le budget de l’Éducation nationale ! Mais le pire reste à venir : les agences de notation pourraient annoncer en 2025 une nouvelle dégradation de la note de la France, augmentant encore plus le coût des emprunts. Comme l’explique la Cour des comptes, la perte de crédibilité budgétaire de la France inquiète désormais les investisseurs, faisant planer le spectre d’une crise de financement.


Des mesures insuffisantes face à l’ampleur du problème


Depuis des années, l’État privilégie des mesures cosmétiques : des hausses d’impôts limitées et des gels de crédits ponctuels. Mais ces ajustements à la marge ne suffisent plus. La France est entrée dans une phase où seule une véritable cure de rigueur peut empêcher une crise budgétaire majeure. La situation est simple : soit le gouvernement prend l’initiative d’un redressement ordonné, soit les marchés risquent d’imposer une austérité brutale.


Trois axes d’économies incontournables


Face à l’ampleur du dérapage, trois axes d’économies semblent incontournables :


1. Maîtriser la dépense sociale, qui représente plus de 56% du budget de l’État. Une réforme structurelle des retraites et des aides sociales est inévitable.
2. Réguler les finances des collectivités locales, dont les dépenses de fonctionnement explosent. L’État devra instaurer des règles plus strictes et un contrôle renforcé.
3. Rationaliser le fonctionnement de l’administration, en simplifiant les structures et en limitant les doublons.


Un enjeu de souveraineté économique


L’objectif affiché par le gouvernement est de ramener le déficit à 5,4% du PIB en 2025. Mais sans mesures fortes, cet objectif est inatteignable. L’heure n’est plus aux tergiversations. Si la France ne reprend pas le contrôle de ses finances publiques, elle sera contrainte de subir une purge budgétaire imposée par les marchés. 2025 n’est pas une simple échéance budgétaire. C’est une question de souveraineté économique.


Publié le mardi 18 février 2025 . 2 min. 40

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