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Leadership : le comeback américain

Publié le mardi 18 novembre 2014 . 4 min. 18

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Les Etats-Unis sont-ils en passe de reprendre la main sur l’économie mondiale? D’abord, des grandes économies, les Etats-Unis sont les seuls à avoir leur horizon dégagé : la déconvenue du 1er trimestre a très vite été effacée et la croissance est de retour. Elle est forte : + 3,5% en rythme annualisé au 3ème trimestre ce qui assure d’ores et déjà une performance supérieure à 2% pour l’ensemble de l’année. Elle atteindrait ainsi 2,3% en moyenne selon nos estimations, puis sur sa lancée, la croissance se hisserait à 3% en 2015. Si c’est un cavalier seul, être au top du palmarès de la croissance ne suffit pourtant pas à faire d’un pays un leader. Or les Etats-Unis, comme les autres régions du monde, ont joué jusqu’ici une partition mercantiliste, cherchant à redresser leurs comptes extérieurs en modérant leur demande intérieure, en reconstituant leur potentiel d’offre domestique. La production industrielle a ainsi restauré, puis dépassé son ancien record. Une re-industrialisation rendue possible par les choix énergétiques radicaux, une sous-évaluation du dollar, un écrasement  des salaires et un recentrage des chaînes de valeur. Les Etats-Unis sont donc très loin du schéma de consommateur en dernier ressort qui leur permettait par le passé de distiller leur dynamisme au reste du monde. Tout au contraire, les États-Unis font désormais cavaliers seul avec leur économie autocentrée. Une exception qui suscite bien plus d’inquiétudes que d’espoirs. Redevenus les leaders d’un instant, mais rattrapés par la crise des émergents et de l’Europe, sont-ils en mesure de jouer le sauveur de la reprise ? Voir de préserver la leur. C’est bien parce qu’elles sont conscientes du piège qui se referme sur leur économie que autorités américaines jouent aujourd’hui une partition qui les replace au centre du jeu mondial. Trois nouveaux éléments sont notamment à prendre en compte, qui démontrent que les Etats-Unis passent du registre du chacun pour soi à celui du leadership bienveillant. D’abord, les Américains pilotent un nouveau contre-choc pétrolier en mettant sur le marché de plus en plus de barils. Ils représentent aujourd’hui plus de 15% de la production mondiale. Bilan les cours sont en chute libre : le Brent est passé de 115$ le baril à la mi-juin à 75 aujourd’hui, une chute de 32% en moins de 6 mois. Une baisse qui arrive à point nommé pour les entreprises européennes dont les marges sont laminées par les tensions déflationnistes. Second élément, la récente baisse du billet vert. La BCE, la Fed, plus récemment la Banque du Japon paraissent engagées dans une stratégie coordonnée de dépréciation de l’euro (-11% par rapport à son dernier point haut) et du yen (-13%). C’est le signe que les Etats-Unis veulent attaquer la déflation là où elle est la plus virulente. Dernier élément. L’énorme potentiel d’investissement de l’économie américaine. Le déficit américain, aussi important soit-il est surfinancé par le reste du monde : les entrées de liquidité surpassent structurellement les besoins de financement de ce pays. De fait, les Etats-Unis sont une formidable machine à transformer le capital mondial : en important des liquidités puis en investissant dans le reste du monde sous-forme d’actions et d’obligations corporate. La pompe à liquidité américaine s’active de nouveau et le pouvoir d’investissement des Américains sur le reste du monde s’accroît de quoi faire la pluie et le beau temps en 2015, bref d’être un vrai leader.

 

Alexandre Mirlicourtois, Leadership : le comeback américain, une vidéo Xerfi Canal


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