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Les défaillances d'entreprises en 2015 : l'amorce du reflux

Publié le jeudi 26 février 2015 . 3 min. 43

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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Un cycle de baisse des défaillances s’amorce-t-il en France ? Selon la Banque de France, oui. Selon notre indicateur de mesure du risque, Xerfi-Risk, oui aussi. C’est donc une double affirmation. Les données de la Banque de France d’abord. A 62 313 unités en 2014, le nombre de défaillance a reculé de 0,5% sur un an. Bien entendu, cela reste modeste. Bien entendu, la casse reste énorme et la sinistralité campe toujours largement au-dessus de sa moyenne de long terme. Mais attention, l’analyse en moyenne écrase le mouvement de fond qui se dessine, car cela fait maintenant plusieurs mois que la tendance s’est inversée pour s’accélérer même en fin de période. La tentation est donc grande de poursuivre le mouvement tout au long de 2015 pour arriver en bout de course à une baisse plus significative de la sinistralité. Et bien c’est mon analyse ! C’est le sens qu’il faut donner à notre indicateur agrégé Xerfi Risk. A 72,9, il baisse pour la première fois depuis 2010 ! Alors bien entendu, ce niveau le maintient pour la cinquième année consécutive dans la zone de risque élevé. Bien sur, l'amélioration pour 2015 reste très partielle et ne permettra pas à notre indicateur de descendre dans la zone de risque inférieure. Mais la tendance est bonne et six éléments sont à prendre en compte pour bien comprendre sur quoi repose l’analyse : le premier c’est la chute du prix du pétrole et des matières premières. Même amortie par la dépréciation de l’euro face au dollar, la baisse du cours du baril depuis le début de l’année approche les 40% par rapport à son niveau moyen de 2014. L’impact est direct pour les entreprises qui voient leurs coûts baisser: Mais l’impact est aussi indirect. Ce sont les gains de pouvoir d’achat des ménages qui se traduisent par plus d’activité pour les commerçants. Second élément, la dépréciation de l’euro. Un euro faible, c’est une bouffée d’oxygène pour les entreprises exportatrices, c’est une compétitivité renforcée pour les secteurs dont les contrats sont signés en dollars et c’est un avantage pour les groupes à la tête de réseaux de filiales situées hors de la zone euro générant des revenus dont une partie libellée en dollars, livres sterling, etc. est rapatriée à la maison mère. Troisième élément, la faiblesse des taux d’intérêt. Des taux bas facilitent le financement des projets porteurs. Ils simplifient surtout la gestion quotidienne et réduisent la mortalité des entreprises. Quatrième élément : la montée d’un cran du CICE dont le montant en 2015 équivaut à 6% des rémunérations payées en 2014 pour les salaires inférieurs à 2,5 fois le SMIC. Quatre éléments positifs mais deux bémols. Le premier bémol, c’est la crise persistante de la construction qui maintient le risque de défaut à un sommet dans le BTP. Un secteur qui pèse lourd dans les défaillances, près du quart du total. Le second est plus paradoxal. Il relève en première analyse de la rançon du succès. Il s’agit du nouveau boum des créations d’entreprises. Depuis la mi-2013 leur nombre (hors auto-entrepreneurs) s’envole et près de 270 000 nouvelles sociétés sont apparues en 2014. Or, les premières années d’existence sont les plus périlleuses et le risque de défaut élevé. Malgré ces deux bémols, 2015 est parti sur de bons rails, l’inflexion est prise et la sinistralité devrait reculer de près de 4% selon notre scénario. C’est suffisant pour refaire passer le nombre de défaillances sous la barre des 60 000 dès cette année. Mais c’est insuffisant pour revenir au niveau moyen du début des années 2000 avant la grande récession.

 

 

Alexandre Mirlicourtois, Les défaillances d'entreprises en 2015 : l'amorce du reflux, une vidéo Xerfi Canal TV


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