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Pétrole et matières premières : chute des cours…sauf exceptions

Publié le lundi 22 septembre 2014 . 3 min. 58

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Les cours des matières premières avancent de façon paradoxale. Il y a d’abord ceux qui baissent alors qu’ils devraient augmenter. C’est le cas l’or et du pétrole. Habituellement très sensibles aux risques géopolitiques, le contexte a tout pour mettre les prix en sous pression : Syrie, Irak, Libye, Nigéria, Ukraine, Russie les foyers de tensions se sont multipliés et les pays pétroliers sont impliqués. Pourtant, nulle trace de ces tensions sur le cours du Brent. Bien au contraire. Le baril a enfoncé le plancher des 100$ début septembre, soit un recul d’environ 15% depuis le début de l’été. De son côté, l’or, valeur refuge par excellence en période de stress, reste coincé entre 1 200 et 1 400 dollars l’once depuis plus d’un an et aucun retournement n’est perceptible. Pour une fois, une partie de l’explication tient dans les fondamentaux des marchés. Pour le pétrole, l’Agence internationale de l’énergie a, pour la 3ème fois cette année, abaissé sa prévision de demande pour 2014 et celle de 2015. Une demande en berne sur fond de conjoncture morose face à une offre abondante liée au pétrole de schiste américain. Même causes et même effets pour l’or : La demande est aussi dans le rouge, en repli de 16% au 2ème trimestre par rapport à la même période de 2013  alors que dans le même temps l’offre augmentait de 10%. Enfin, dernier facteur commun de baisse : le lien entre les cours de ces deux matières et celui du dollar. L’or joue traditionnellement le rôle d’assurance contre le risque de change pour les investisseurs détenant des actifs en dollars. Ce qui explique le chemin inverse pris par le cours du billet vert et celui de l’or. De la même façon, quand le dollar baisse, les pays producteurs de pétrole ferment le robinet pour faire remonter les cours.  Là aussi, la corrélation est négative.  Passons maintenant aux matières premières en hausse alors que leurs prix devraient baisser. C’est le cas des métaux industriels. Pris dans leur ensemble, les cours ont progressé de près de 12% depuis fin mars. Alors certes, il y a eu une correction en septembre, mais elle est restée minime. C’est pourtant, en principe, le meilleur baromètre de la croissance mondiale. Or, il n’indique aucune dépression et pourrait même être le signe avant-coureur d’une future embellie. Ce n’est pas notre interprétation à Xerfi. Non, le niveau élevé des cours s’explique par l’impulsion d’une poignée de métaux dont les prix ont flambé sous l’impact d’un assèchement de l’offre avéré ou anticipé. Le cas du nickel est exemplaire : l’envolée des cours de plus de 50% entre le début d’année et la mi-mai, puis leur maintien à haut niveau est le résultat de la mise en place par l’Indonésie, premier producteur de la planète, d’une législation interdisant l’exportation de minerais bruts. Le marché a à peine eu le temps de rechercher un nouvel équilibre avec les Philippines, que ces derniers font planer la menace d’un embargo…. Nouvel accès de fièvre donc. Leur volte-face inversera immédiatement la tendance. Autre exemple, les nombreuses fermetures de capacités des « aluminiers » ont, elles aussi, poussé les cours de l’aluminium. C’est finalement le cuivre, en repli de 5,2% depuis début janvier qui est au diapason du pétrole et de l’or. Et qui renvoie bien l’image d’une croissance mondiale atone.       

 

Alexandre Mirlicourtois, Pétrole et matières premières : chute des cours…sauf exceptions, une vidéo Xerfi Canal


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