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Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur des études Xerfi

Des prix de l’essence à leurs pics historiques. Un tarif du gaz majoré de 4,4% le 1er janvier. Une inflation qui campe depuis mars dernier, comme vous pouvez le voir, au dessus de 2%. 2% c’est pourtant le haut de la cible fixée par la Banque centrale européenne. Une inflation qui d’ailleurs atteint désormais 2,5%. A n’en pas douter, la hausse des prix va redevenir d’actualité en 2012. Pour des Français, dont les revenus ne progressent pas ou peu, c’est un sujet de préoccupation de plus. Et rien ne laisse supposer que le mouvement va s’arrêter. Il y a d’abord depuis le début de l’année, l’impact du passage du taux de TVA de 5,5% à 7% pour plusieurs catégories de produits et de services. Sont concernés, les livres, les titres de transport, les travaux d'entretien-rénovation, les restaurants. A cela s’ajoute la nouvelle taxe sur les sodas. Alors bien sûr, rien ne dit que cet alourdissement de fiscalité sera totalement répercuté sur la facture finale. Mais on peut avoir….plus que des soupçons. Dès le 28 décembre, la SNCF a annoncé une hausse de ses tarifs de 3,2%D pour 2012… dont 1,5% dû à l'effet TVA. A la RATP et dans le Transilien, c’est dès le 22 décembre que la majoration de 1,5% est entrée en vigueur, soit avant même l'augmentation de la TVA. Quant aux industriels des boissons, ils ont prévenu qu'ils répercuteraient intégralement la taxe soda. Les hausses de prix pouvant aller jusqu'à 20% pour une bouteille de 1,5 litre. Autre facteur de hausse des prix, l’euro. La monnaie européenne a fait une belle glissade face au dollar. Depuis le début de l’année, l’euro a perdu 6% de sa valeur face au billet vert et même un peu plus face à la monnaie chinoise. Une baisse de l’euro qui renchérit mécaniquement le coût des produits des produits importés. De quoi faire s’évaporer la petite bouffée d’oxygène liée à l’accalmie des cours des matières premières, de l’énergie, des produits intermédiaires. Une accalmie qui pourrait être en outre passagère. Et c’est une configuration un peu particulière qui se met en place. D’un côté, le dollar va rester soutenu par l’amélioration des indicateurs économiques américains et par la persistance des craintes sur la zone euro. De l’autre, la reprise américaine et la demande croissante des pays émergents vont permettre aux prix des matières premières d’accompagner la hausse du dollar. Résultat : c’est la double peine pour les entreprises françaises. Et vu l’état de délabrement de leurs marges, pas d’autre solution que de tenter de répercuter ces hausses de coûts sur les tarifs. Enfin, un mot sur le principal facteur qui constitue les prix, je veux parler des frais de personnel. Alors c’est un fait entendu, les salaires progressent peu et progresseront peu. Le climat conjoncturel est à la modération. Mais c’est sans compter sur le gonflement des charges sociales qui alourdissent les frais de personnel. Un alourdissement qui va se retrouver, c’est fatal, dans les prix de vente. Loin de se calmer, l’inflation devrait selon notre scénario se rapprocher des 3% au 1er trimestre. Une inflation qui reviendrait peu à peu autour de 2% en cours d’année, à condition d’être optimiste. C’est une mauvaise nouvelle pour les ménages. C’est une mauvaise nouvelle pour les entreprises. Mais ce n’est pas si mal pour l’Etat si cela rogne un peu le poids de la dette et améliore les recettes de TVA.

Alexandre Mirlicourtois, Poussée d’inflation inquiétante pour les ménages et les entreprises , une émission Xerfi Canal.


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