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Reprise : ça y est, la France a vraiment redécollé !

Publié le mercredi 14 octobre 2015 . 3 min. 42

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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Il existe aujourd’hui suffisamment d’éléments robustes pour poser le diagnostic d’une croissance solide d’ici la fin de l’année. Deux indicateurs suffisent à conforter notre optimisme : le climat des affaires, qui a quasiment restauré en septembre dernier sa moyenne de long terme et qui est au plus haut depuis 4 ans, suivi de la confiance des ménages. Une confiance retrouvée en passe de rattraper également son niveau moyen. Une confiance qui rejoint ses pics d’avant-crise. Comme les indicateurs avancés sur la conjoncture à venir pointent dans la même direction, cela préfigure d’un bon second semestre : + 0,7% selon notre scénario à Xerfi. Bilan, en fin d’année 2015, l’acquis de croissance ressortirait à +0,5 point contre 0,2 seulement fin 2014. Alors oui, statistiquement, la France sera bien sur les rails de la croissance début 2016. Mais cela ne suffit pas à faire une bonne année, ce n’est que son point de départ. Il faut encore que les différents éléments participant à une reprise s’enchainent pour pérenniser le mouvement et éviter que cela ne soit qu’un simple rebond sans suite, lié aux effets retardés de l’alignement exceptionnel des astres. Car il faut bien partir de cette hypothèse : l’essentiel des gains à tirer de la chute du pétrole sont derrière nous et les taux d’intérêt ne peuvent plus baisser, ou marginalement. Il reste certes encore un peu de place pour un quantitative easing plus musclé et une baisse de l’euro face au dollar, mais les retombées seront limitées par la dégradation persistante du contexte extérieur à la zone euro. Autrement dit, la reprise doit maintenant trouver de véritables relais pérennes du côté de la demande domestique et du commerce intra-régional. C’est la condition sine qua non pour que s’enclenche un nouveau cycle d’investissements et de baisse du chômage qui nous mette définitivement sur de bons rails. Plusieurs éléments vont d’ores et déjà dans le bon sens. J’en vois quatre principaux. Chronologiquement, le premier est la consommation des ménages. Elle s’est réanimée à la faveur des gains de pouvoir d’achat libérés par la baisse du prix des carburants. L’effet va se dissiper. Mais il sera en partie compensé par les 2 milliards d’euros d’allégements fiscaux sur les ménages consentis pour 2016. En outre, les Français adoptent des comportements plus offensifs, en ligne avec le redressement de leur moral. Ils n’hésitent plus à se tourner vers le crédit à la consommation comme le montrent les données de la Banque de France qui sont à un sommet depuis 5 ans. C’est bon pour les commerçants et leurs fournisseurs. Second élément, la demande publique ne fera pas faux bond, ne serait-ce que parce que l’on rentre en période pré-électorale toujours propice à un certain relâchement des dépenses. La tentation sera d’autant plus grande cette fois ci que le déficit public est moins élevé que prévu. Troisième élément, la relance de la construction et de tout son écosystème, qui va de la filière des matériaux de construction, en passant par les cabinets d’études et d’ingénierie jusqu’à l’intérim. Enfin, dernier point d’appui, la France n’est pas un cas isolé en Europe, et les demandes domestiques sont à l’unisson comme le montre la progression constante des ventes en volume dans le commerce de détail dans la zone euro. Des ventes au plus haut depuis décembre 2008 ! Ensemble, ces 4 éléments vont progressivement remettre en tension les capacités de production. Et comme de surcroît, l’argent ne coûte rien et l’accès au financement est aisé, cela nous apparait suffisant pour enclencher un nouveau cycle de l’investissement et de l’emploi. C’est un contexte suffisamment porteur pour nous emmener en 2016 à 1,8% de croissance.

 

Alexandre Mirlicourtois, Reprise : ça y est, la France a vraiment redécollé !, une vidéo Xerfi Canal TV


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