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La consommation est repartie dans la zone euro

Publié le mardi 7 avril 2015 . 3 min. 49

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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Les ménages européens ont pris les commandes de la reprise. Pour preuve, l’indice de confiance des ménages a grimpé de 3 points entre février et mars dernier et se hisse ainsi à son plus haut niveau depuis l’été 2007. Il surplombe désormais sa moyenne de long terme de 9 points. Et pour une fois, la moyenne a du sens, les pays du noyau dur de la zone euro s’inscrivent dans la même tendance avec quelques nuances à apporter : c’est au Sud que l’amélioration est la plus notable. Et si l’Allemagne colle à l’Italie ou presque, la France est en traine du mouvement. Une telle amélioration générale des soldes d’opinions est un message très fort et en l’occurrence très positif. C’est de bon augure pour la consommation comme l’illustre ce graphique : la remontée de la confiance devrait amplifier le mouvement qui se dessine déjà et porter la hausse des dépenses à près de 2% en glissement annuel sur les trois premiers mois de l’année. C’est donc gagné pour le 1er trimestre. Mais après ? Pour le déterminer, je vais d’abord prendre appui sur les soldes d’opinions ayant une portée prédictive. Et il ressort que les Européens sont de plus en plus nombreux à anticiper une amélioration de leurs perspectives personnelles financières sur les 12 prochains mois. Elles flirtent déjà avec leur dernier point haut de 2007 et pourraient le dépasser bientôt. Ce ne sont que des prévisions ? Certes, mais l’expérience prouve que les particuliers ont une vision assez juste des évènements à venir les concernant comme le montre le synchronisme entre les perspectives à 12 mois et les évolutions effectivement constatées sur les 12 derniers mois. C’est un très bon présage sur ce qui va venir. Cette tendance est d’ailleurs confirmé par ceux qui parlent le mieux de la consommation, c'est-à-dire les commerçants. Un seul indicateur suffira : celui de l’évolution de leurs perspectives de commandes aux fournisseurs d’ici les trois prochains mois. C’est à la fois le témoin de ce qui s’est passé : les ventes ont été bonnes et il n’y a plus grand-chose en rayon, il faut donc reconstituer les stocks. Mais c’est aussi un indicateur des anticipations des distributeurs sur la progression de leur business. Et ce solde d’opinions est tendanciellement en hausse, naviguant au-dessus de sa moyenne de long terme malgré une petite hésitation en fin de période. Reste maintenant à scruter plus froidement les facteurs objectifs. Si la consommation est aussi forte, c’est que les Européens ont d’abord bénéficié de la chute du prix du pétrole et de ses effets de second tour sur la trajectoire des prix. Cela a donné un sérieux coup de fouet au pouvoir d’achat : la dernière photo prise au mois de mars de l’inflation se passe de commentaire : la baisse des prix s’explique quasiment intégralement par celle des prix de l’énergie. Tout l’enjeu est donc de savoir si cela n’est pas une simple béquille. En arrière fond se pose la question du chômage et de sa décrue, seul gage d’une reprise pérenne. Vue de France, il est prématuré de parler d’inflexion. Mais, pour l’ensemble de la zone euro, la décrue est maintenant bien engagée.  Recouvrant bien sûr de fortes disparités entre des pays qui sont en plein emploi comme l’Allemagne et ceux dont la situation s’améliore mais en partant d’un niveau catastrophique, comme l’Espagne. Une évolution qui s’explique par la diffusion de la reprise au sein de la zone euro à laquelle participent les activités commerciale mais pas seulement. C’est bien le sens actuel à donner à l’évolution du climat des affaires en Europe qui se redresse, signe d’une reprise dont la base sectorielle et géographique s’élargit  C’est bien pourquoi nous avons prévu une consommation en hausse de 1,8% cette année pour la zone euro, sa meilleure performance depuis 9 ans..

 

 

Alexandre Mirlicourtois, La consommation est repartie dans la zone euro, une vidéo Xerfi Canal TV


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