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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

 

Les défaillances entrent dans un nouveau cycle de baisse, emboitant le pas à l’amélioration de l’activité. Ce mouvement est déjà perceptible dans les données de la Banque de France, à condition de faire abstraction des soubresauts qui en troublent la lecture depuis mai. Des soubresauts liés aux grèves des juges des tribunaux de commerce. L’amélioration ne fait pourtant aucun doute avec une baisse de 1,2% sur 12 mois. Une tendance solide comme l’indique, sans équivoque, l’évolution de notre indicateur de mesure du risque de défaillance, Xerfi-Risk. A 68,2 en septembre, notre indicateur agrégé est à son plus bas niveau depuis juin 2013, signe que le recul des défaillances s’est poursuivi jusqu’au début de l’automne. Et c’est désormais une certitude : le plancher symbolique des 63 000 dépôts de bilan annuel a été enfoncé dès le mois d’août. Si le troisième trimestre est déjà joué, comment anticiper la fin de l’année ? Trois séries de facteurs sont à prendre en compte : 1/ les caractéristiques de l’amélioration, 2/ les éléments circonstanciels à l’œuvre depuis le début de l’année et 3/ les modifications à venir du contexte économique et financier. L’amélioration en elle-même d’abord. Celle-ci est engagée dans toutes les grandes branches d’activité, lui donnant une très large assise sectorielle. Sur les 12 secteurs majeurs de l’économie française, tous ont enregistré une baisse significative du risque de défaillance ces derniers mois. Par rapport à leurs pics de l’année, les reflux vont de 12,5 points dans l’immobilier à -3 dans l’information et communication, en passant par -6,5 dans l’industrie manufacturière. Le BTP et le commerce, qui concentrent un peu plus de la moitié de la sinistralité, participent aussi pleinement à l’embellie générale. Une embellie profitable à tout le tissu d’entreprises. Une assise large, que confirme le cabinet Altares : le recul des défaillances au 3ème trimestre est général, quelque soit la taille de l’entreprise. Avec cette précision, la tendance est très appuyée pour les entreprises de plus de 50 salariés avec une chute de plus de 40% par rapport aux 3 mois précédents. Mais l’amélioration est aussi une réalité pour les TPE avec un recul de 4,1%. Venons-en maintenant aux circonstances qui sous-tendent le recul actuel de la sinistralité : baisse des coûts d’approvisionnement avec la chute du cours des matières premières et de l’énergie, baisse des frais financiers avec des taux au plancher, montée en charge du CICE et baisse supplémentaire des cotisations employeurs en 2015. De véritables bols d’air qui ont permis aux entreprises de se refaire une santé et de restaurer en partie leurs marges. Ces mouvements de baisse sont certes derrière nous. Mais leur caractère durable tend à se renforcer dans l’esprit des entreprises : aucune flambée des cours des matières premières, des taux ou des charges des entreprises ne se profile. Ce constat est décisif. A cela s’ajoute deux nouveaux facteurs. Le premier, c’est la reprise de l’activité. Elle se consolide et sa base sectorielle s’élargit maintenant à la construction. Le retour des commandes peut certes poser, dans un premier temps, des problèmes de financement. Mais il faut absolument que l’activité revienne pour pérenniser la baisse des défaillances. Et elle revient. Enfin, il y a le réveil des gains de productivité, avec toutes ses implications vertueuses sur la rentabilité et la trésorerie. Un réveil en douceur depuis 2 trimestres maintenant, après une longue période de léthargie. L’inflexion est prise et la sinistralité devrait reculer encore d’ici fin décembre sur un rythme trimestriel proche de 4,5%. C’est assez pour ramener le nombre de défaillances sous les 62 000 en 2015, et autour de 57 000 l’année prochaine. Ce serait alors son plus faible niveau depuis 2008.



Alexandre Mirlicourtois, Nouveau signal positif : la baisse sectorielle des défaillances d'entreprises, une vidéo Xerfi Canal TV


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