Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
IQSOG
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?


Reprise : les secteurs qui redémarrent

Publié le lundi 27 janvier 2014 . 3 min. 52

Voir plus tard
Partager
Imprimer
Xerfi Canal présente l'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture et de la prévision de Xerfi

Un nombre croissant de secteurs retrouvent des couleurs. Des signes encourageants sont ainsi apparus dans la branche manufacturière comme le montre la trajectoire du climat des affaires. Bien entendu, ce n'est pas une droite rectiligne et des à-coups sont toujours possibles. Mais le mouvement de fond est bien celui de la remontée. Une remontée tirée par la demande étrangère. C'est là, la principale ligne de fracture : ce sont les secteurs fortement exportateurs qui vont le plus performer cette année. A l'intérieur de cet ensemble, plusieurs sous-groupes vont être aux avant-postes :

ll y a d'abord les secteurs les plus cycliques, parce que situés en amont de la production, ceux qui ont le plus plongé pendant la récession. Pris dans leur ensemble, les biens intermédiaires sont sur une trajectoire ascendante. Leur remontée est d'autant plus franche que la demande mondiale retrouve non seulement de la vigueur mais se recentre sur les marchés occidentaux, qui sont nos marchés. C'est le cas de la chimie en passe de renouer avec ses meilleurs niveaux ; le sommet d'octobre 2007 est à portée de la main.

A côté de ces secteurs cycliques, un autre sous-ensemble va être performant, celui qui opère sur le « marché monde » et qui écoule avec régularité des carnets de commandes représentant parfois plusieurs années d'activité. C'est le cas naturellement de la construction aéronautique mais aussi de la construction navale. A Saint-Nazaire, l'horizon du chantier STX est dégagé avec le début de la construction du paquebot Oasis et la commande d'un ferry à propulsion à gaz. De quoi assurer les débouchés jusqu'à la mi-2016.

Il y a ensuite tous les secteurs qui sont régis par des effets de renouvellement de parc. Dans les biens d'équipement, une relance de la fabrication de machines et équipements se dessine dans le sillage de l'investissement des pays avancés. Dans les biens durables, le cas de l'automobile est plus ambigu. Débouché traditionnel des constructeurs nationaux, le marché français des véhicules particuliers reste ankylosé et pèse sur l'activité des constructeurs. En revanche, le rebond du marché européen fin 2013 augure bien de 2014. Et si les constructeurs nationaux n'y trouvent pas leur compte, les équipementiers comme Valeo ou Faurecia, plus fortement internationalisés, oui.

Il y a enfin le B2B, arrimé à la reprise industrielle. Dans les services une ligne de fracture sépare les activités en direction des entreprises de celles en direction des ménages. Pas étonnant donc de retrouver comme fer de lance de la reprise toutes les activités de soutien aux entreprises. Dans l'intérim par exemple, les embauches se réveillent et le nombre d'intérimaires est au plus haut depuis un an maintenant. Dans l'informatique, le big data, le cloud, les réseaux sociaux/collaboratifs constituent des moteurs technologiques forts et poussent l'activité. Après avoir bu la tasse, les services aux entreprises respirent mieux.

Du fait de leur exposition concurrentielle et des pressions déflationnistes qu'ils subissent, les secteurs en proue de la reprise contribueront d'abord à la restauration de la productivité plus qu'à une distribution immédiate de revenu. La diffusion aux autres secteurs sera donc lente et pour l'heure, la reprise laisse de côté les activités adossées à la demande intérieure ou indexés sur le pouvoir d'achat. Cette reprise partielle ne permet pas d'espérer plus de 1% de croissance cette année.

Alexandre Mirlicourtois, Reprise : les secteurs qui redémarrent, une vidéo Xerfi Canal
 



x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :