Génie climatique : les professionnels partent à la conquête de nouveaux marchés

Comment les climaticiens parviennent-ils à résister à la crise de la construction ? La nouvelle étude de la collection Focus de Xerfi décrypte les nouvelles stratégies des entreprises du secteur pour stimuler la croissance de leur activité et défendre leurs marges d’exploitation face à un marché du bâtiment en difficulté. Les experts de Xerfi mettent en particulier en évidence les nouveaux axes de diversification des professionnels du génie climatique. Ces acteurs capitalisent sur leur savoir-faire autour de la rénovation énergétique pour s’engouffrer sur les marchés à fort potentiel de la transition écologique et numérique. Nombreux sont ceux à vouloir participer aux chantiers liés à la décarbonation, à l’industrie 4.0, au nucléaire et énergies renouvelables ou encore aux data centers. Ces marchés exigent cependant de nouvelles ressources et compétences, particulièrement techniques, ainsi que la maîtrise de la réglementation et des normes. Un enjeu majeur qui pousse les climaticiens à mener des opérations de croissance externe sur des entreprises spécialisées. Il accélère aussi la consolidation du secteur du génie climatique, sous l’égide en particulier de fonds d’investissement et de groupes étrangers.

Dès lors, comment les acteurs historiques défendent-ils leurs positions ? Quels sont ceux déjà engagés sur les marchés autour de l’industrie, de l’énergie et du numérique ? Et quelles perspectives attendre pour l’activité et les marges du secteur d’ici 2026 ?

Dans cette nouvelle étude, les experts de Xerfi ont analysé les axes de développement des principaux acteurs du marché du génie climatique. Cinq tendances se dégagent :

• Ces derniers misent tout d’abord sur la pénétration de segments porteurs. Énergies renouvelables, performance énergétique, génie climatique industriel, installation-maintenance dans les centrales nucléaires ou gestion thermique des data centers sont ainsi autant de potentiels prometteurs. C’est en ce sens que Léon Grosse s’est lancé dans l’installation/exploitation de panneaux photovoltaïques et chaudières biomasses.
• Les climaticiens misent par ailleurs sur la digitalisation de leurs offres. L’heure est à l’intégration de jumeau numérique et de l’intelligence artificielle dans les services de smart building, à l’image du projet PROFEEL qui mobilise 16 organisations professionnelles du bâtiment. Ce programme vise à faciliter et fiabiliser la rénovation énergétique des bâtiments existants par le développement et la diffusion de solutions innovantes.
• Troisième axe de développement, celui de l’expansion en France et à l’international via la croissance externe, la franchise ou l’ouverture d’agences en propre. HomeServe, pour sa part, a choisi de renforcer sa présence en France en multipliant les acquisitions.
• La résolution des problématiques liées aux ressources humaines constitue le quatrième des axes de développement. Il s’agit en effet pour les acteurs de travailler à l’amélioration de l’attractivité des métiers du génie climatique.
• Enfin, dernier axe décrypté, celui de la réorganisation des acteurs. Restructurations et repositionnements sont à l’œuvre, à l’instar d’Atalian qui se restructure pour simplifier son organisation et se focaliser sur le facility management.

Au-delà des stratégies de croissance des acteurs, notre étude dresse un diagnostic détaillé des performances financières des climaticiens. Elle apporte également un panorama complet de la concurrence et le classement des leaders ainsi que l’analyse des tendances et perspectives du secteur du génie climatique jusqu’en 2026.

Pour des informations plus complètes sur cette analyse, vous pouvez télécharger le document de présentation qui se trouve à côté de la vidéo.