Les produits en vrac en quête d’un modèle économique

Avec des ventes qui atteignent 1,3 milliard d’euros en 2021, le vrac a fait une percée remarquée dans les habitudes de consommation d’une partie de la population. Et le marché n’a pas encore exprimé tout son potentiel de croissance. L’environnement réglementaire favorable, avec la loi Climat et Résilience, l’entrée en piste de grandes marques de produits de grandes consommation comme Kellogg’s ou Panzani et l’extension de ce mode de commercialisation à de nouvelles catégories de produits offrent encore d’importantes opportunités de développement. C’est l’une des grands constats réalisé dans la nouvelle étude Xerfi Precepta.

Le vrac peut-il pour autant s’imposer comme un marché de masse et s’ancrer en grande distribution ? De nombreux irritants freinent encore la demande à l’instar de la praticité ou de l’hygiène… Tandis que du côté de l’offre, un modèle économique conjuguant marque et vrac reste à inventer, notamment pour contourner les problèmes liés à la complexité et au coût de la chaîne logistique. C’est ce qu’en concluent nos experts grâce à une cartographie complète des acteurs du marché français et des récentes initiatives des petites et grandes marques de PGC, de la grande distribution, des circuits de distribution spécialisés comme les magasins bio ou les épiceries 100% vrac ainsi que des « équipementiers » du vrac.

Dans ce contexte, quelles sont les réelles perspectives du marché à court et moyen termes ? Quels sont les leviers de croissance privilégiés par les acteurs ? Et quel modèle économique peut à s’imposer en GMS ? Pour répondre à ces interrogations, l’étude passe en revue les leviers de croissance et d’évangélisation actionnés par les intervenants du marché, illustrés de cas concrets. Citons notamment :

• L’extension de l’offre dans le rayon épicerie, un rayon bousculé par les grandes marques à l’instar de Kellogg qui multiplie les tests sur le segment du petit-déjeuner.
• La tentative de conversion des rayons produits laitiers, café et DPH au vrac à l’instar de Danone qui cherche encore la recette du yaourt en vrac.
• Mentionnons aussi le développement du vrac en drive….
• … ou encore la conception de nouveaux équipements pour lever les irritants lors de l’achat de produits en vrac comme l’offre full service de Juste Bio pour s’imposer en GMS.

L’étude analyse également les alternatives au vrac en trémie comme la consigne, une alternative zéro déchet qui séduit de plus en plus les industriels…