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QE européen : premier bilan mitigé

Publié le mardi 9 février 2016 . 3 min. 00

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Le 22 janvier 2015, la BCE s'est lancée, à l'instar de la Réserve Fédérale américaine et de la Banque du Japon, dans un programme d'assouplissement quantitatif qu'on appelle couramment « QE ». L'institution a mis sur la table 60 milliards d'euros par mois afin de racheter des actifs avec un double objectif : étoffer l'inflation pour qu'elle se rapproche à moyen terme de sa cible de 2% et diffuser les conditions de crédit accommodantes à l'ensemble de la zone euro afin de renforcer la croissance.

 

Quel bilan un an après l'annonce du QE ? Clairement, les résultats obtenus sont mitigés. Le but premier d'écarter le risque de déflation est loin d'être atteint. L'inflation sous-jacente, sur laquelle s'appuie Mario Draghi pour juger de l'évolution future des prix dans la zone euro, est passée de 0,6% en début d'année 2015 à 1% en octobre dernier, soit un point haut depuis deux ans. Problème, elle montre depuis des signes de ralentissement et ne s'établissait qu'à 0,8% en décembre 2015. Ce ralentissement avait été anticipé mais il pourrait conduire à revoir les prévisions d'inflation pour 2016 et pour 2017 et forcer la banque centrale à agir de nouveau.

 

Tout n'est pas négatif pour autant. L'action de la BCE a aussi eu des bienfaits évidents. Elle a permis une meilleure transmission de la politique monétaire aux pays du Sud de l'Europe. Fait surprenant, contracter un crédit jusqu'à un million d'euros pour une maturité comprise entre 1 et 5 ans est désormais moins cher en Espagne qu'en Allemagne. Une telle évolution aurait été inimaginable il y a encore quelques années quand l'Espagne faisait l'objet d'attaques spéculatives.

 

Mais le principal succès de la BCE n'est peut-être pas celui-là. Il s'agit de la baisse de l'euro qui a créé une bouffée d'air frais pour l'industrie européenne. Par rapport à son niveau d'il y a un an, l'euro/dollar, qui sert de marqueur pour le marché, a perdu près de 6% ! Désormais, la paire de devises se trouve certainement à un niveau confortable pour l'institution. Un plongeon vers la parité ne fait pas partie de l'agenda de la BCE pour 2016.

 

Le premier bilan du QE est contrasté mais les facteurs économiques externes, en particulier la chute prolongée du cours du baril de pétrole, n'ont pas joué en faveur de la banque centrale. De nouvelles mesures sont inévitables dans le courant de l'année, probablement dès le mois de mars à en croire le marché. Mario Draghi pourrait annoncer une nouvelle baisse du taux de dépôt et un renforcement du QE de 20 milliards d'euros par mois. Est-ce que ce sera suffisant pour surprendre le marché ? On peut en douter.

 

Christopher Dembik, QE européen : premier bilan mitigé, une vidéo Xerfi Canal TV


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