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Economies asiatiques : la redistribution des cartes

Publié le mercredi 28 février 2018 . 3 min. 43

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La dernière décennie a été particulièrement profitable à l’Asie. Dix ans après la crise des subprimes, elle génère près du tiers du PIB mondial, soit 10 points de plus qu’en 2007.


Cette ascension du continent asiatique se retrouve aussi dans notre analyse du classement mondial des 2000 plus grandes sociétés par actions publié par le magazine américain Forbes. Un an avant la grande récession, l’Asie plaçait 556 de ses représentants, soit 28% de l’ensemble. Dix ans plus tard, la barre des 700 est nettement franchie, soit 36% du total.


L'Asie, région la plus dynamique du monde


Une croissance forte largement partagée : la moyenne de la croissance en volume du PIB des 15 principales économies asiatiques a été de 4,6% par an entre 2007 et 2017, avec en haut de l’affiche la Chine et l’Inde, dont les chiffres sont certes suspects et très probablement gonflés, mais qui sont engagées dans une vraie dynamique de convergence de leur niveau de revenu avec celui des économies avancées. Le Bangladesh, le Vietnam et le Sri Lanka sont également en avance rapide. Les économies les plus avancées de la région (Corée du Sud, Hong Kong, Taïwan, Japon), dont le potentiel de croissance est par nature plus faible, ferment la marche. A la traine, le Japon connaît néanmoins sa plus longue phase de croissance depuis le début des années 90.


Dans ce groupe, la déconvenue thaïlandaise peut surprendre, mais le pays souffre des conséquences du coup d’état militaire de 2014, notamment sur le secteur important du tourisme.


C’est indéniable, l’Asie est de loin la région la plus dynamique du monde avec ces deux éléments structurants : les modèles de croissance s’appuient encore largement sur les excédents extérieurs et, une intégration régionale croissante accompagne cette dynamique.


Des économies ouvertes sur l'extérieur et très intégrées


L’Asie a dégagé un bénéfice courant de près de 633 milliards d’euros en moyenne par an entre 2007 et 2017, soit environ 3,2% du PIB de la zone. Dans le top 10 des pays dégageant les plus grands excédents courants au monde, l’Asie en place 5 : dans l’ordre, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan et Singapour. En fait seules trois grande économies asiatiques sont à contre-courant : l’Indonésie, le Pakistan et le Sri Lanka.

 

Quant au processus d’intégration régionale il n’a cessé de se renforcer et aujourd’hui, les échanges intra-asiatiques représentent plus de la moitié du commerce total du continent. Ce renforcement s’est essentiellement produit dans les années 2000 grâce à une division régionale du travail très active, notamment autour de la Chine.


La Chine a pris le leadership


C’est d'ailleurs l’un des évènements majeur de ces dix dernières années : le centre de gravité de l’Asie a basculé du Japon vers l’Empire du milieu. Le passage de flambeau a eu lieu en 2010. Le PIB chinois surplombe alors le PIB japonais pour la première fois de l’ère contemporaine, et depuis l’écart se creuse. Une fois de plus, la microéconomie renvoie la même image : là ou en 2006, les entreprises japonaises étaient sans équivalentes régionales, ce sont désormais les entreprises chinoises qui ont pris le leadership.

 

C’est un signe qui ne trompe pas, le commerce entre la Chine et l’Asean (qui regroupe 10 pays du Sud-Est asiatique) a battu un double record en 2017 : à 515 milliards de dollars, la valeur des échanges est à un sommet avec comme principaux partenaires de la Chine le Vietnam, la Malaisie et la Thaïlande. En hausse de 14%, c’est la plus forte progression jamais enregistrée.


Plus forte, plus intégrée, l’Asie confirme son grand retour dans le classement des puissances économiques mondiales.


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