Un focus sur le marché de la finance durable

La 1ère série revient sur la dynamique de l’investissement responsable dont les encours accélèrent pour représenter près de 43% des encours totaux des gestionnaires d’actifs en France. Le marché français occupe d’ailleurs la place de leader en Europe, devant la Suède et les Pays-Bas. Et quel que soit le segment considéré, la tendance est à la hausse comme vous pouvez le voir sur ces graphiques : labels ISR, Greenfin ou Finansol… les encours comme le nombre des fonds progressent, conséquences de la loi Pacte qui impose un quota minimum d’unités de compte labellisées au sein des contrats multisupports d’assurance vie.

La 2e série de données porte sur les segments de clientèle. Les investisseurs institutionnels sont les moteurs du marché. Contraints par la réglementation depuis plusieurs années déjà, ils sont de plus en plus nombreux à intégrer les critères ESG dans leurs politiques d’investissement. 82% des assureurs les intègrent dans les exigences de leurs mandats de gestion. Côté clientèle retail, les attentes sont bien réelles et l’intérêt grandissant. Mais à ce jour, le taux de souscription de produits de placement responsables ou durables demeure faible : moins de 20% des Français déclarent détenir au moins un produit de ce type.

À l’évidence, les éléments poussent à une très nette accélération de la diffusion de la finance durable. À commencer par l’inflation réglementaire qui joue un rôle moteur indéniable sur les gérants, institutionnels et intermédiaires… Toutefois, d'importants efforts de normalisation restent à faire pour que la finance durable soit plus fidèle à la promesse de valeur qu'elle porte.

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