Connexion
Accédez à votre espace personnel
Recevez nos dernières vidéos et actualités quotidiennementInscrivez-vous à notre newsletter
ÉCONOMIE
Décryptages éco Intelligence économique Intelligence sectorielle Libre-propos Parole d'auteur Graphiques Notes de lecture
STRATÉGIE & MANAGEMENT
Comprendre Stratégies & Management A propos du management Parole d'auteur
IQSOG
RUBRIQUES
Économie généraleFranceEurope, zone euroÉconomie mondiale Politique économique Emplois, travail, salairesConsommation, ménagesMatières premières Finance Géostratégie, géopolitique ComprendreManagement et RHStratégieMutation digitaleMarketingEntreprisesFinanceJuridiqueRecherche en gestionEnseignement, formation
NEWSLETTERS
QUI SOMMES-NOUS ?


Face aux déficits, pour un choc entrepreneurial

Publié le mardi 12 juillet 2011 . 3 min. 32

Voir plus tard
Partager
Imprimer

Avec un déficit commercial qui pourrait dépasser 70 milliards d'euros en 2011, une balance courante négative de 45 milliards et une dette publique qui atteindra 85% du PIB, la France est en zone d'alerte rouge. Soi-disant à l'abri dans la zone euro, nos gouvernements successifs ont stimulé la demande plutôt que l'offre. Ils ne se sont pas préoccupés des équilibres extérieurs. La grande distribution à fait baisser les prix en important toujours davantage. A coups d'avantages fiscaux, on a misé sur les services à la personne, la restauration et la réparation du logement plutôt que sur l'industrie et les services à forte valeur ajoutée. Mais la crise a servi de révélateur : nos déficits proviennent fondamentalement d'une carence de PME innovantes et performantes. Certes, nous avons une flotte imposante de grandes multinationales en excellente santé. Mais avec la crise, elles ont très logiquement accéléré leur redéploiement hors de France. A l'opposé nous avons beaucoup de très petites entreprises. Le pouvoir a d'ailleurs renforcé l'armada des activités minuscules et précaires avec le statut d'auto-entrepreneur. En conséquence, la France des entreprises à plus que jamais la forme d'un sablier, très étroit au milieu : notre tissu de PME, déjà bien usé, s'est encore rétréci avec la crise. C'est pourtant vers ces PME que devraient se concentrer les efforts pour rétablir à long terme nos équilibres. A gauche comme à droite, des économistes ont compris que nous avons besoin d'une thérapie de choc pour stimuler la croissance par l'offre. Ce n'est pas simple, et cela exige un vrai courage politique. Un choc de l'offre nécessite une véritable stratégie : Il faut alléger d'urgence tous les obstacles sociaux, fiscaux, administratifs, financiers qui découragent la croissance des entreprises à forte valeur ajoutée. Les seuils sociaux ne doivent plus être une frontière au développement. Le comportement abusif des grands services achats envers leurs fournisseurs doit être stigmatisé. Surtout, après des décennies de politiques laxistes qui ont privilégié le soutien à la consommation, les services à bas salaires, le clientélisme, les rentes, le pouvoir de négociation et la fiscalité des sociétés les plus puissantes, la France doit changer de modèle économique. Il lui faut rebasculer dans une stratégie de l'offre orientée vers les PME à forte valeur ajoutée. Pour se débarrasser durablement des déficits, il ne suffit pas de proposer moins cher. Il faut aussi offrir mieux. Il faut donc sortir du modèle en sablier.


x
Cette émission a été ajoutée à votre vidéothèque.
ACCÉDER À MA VIDÉOTHÈQUE
x

CONNEXION

Pour poursuivre votre navigation, nous vous invitons à vous connecter à votre compte Xerfi Canal :
Déjà utilisateur
Adresse e-mail :
Mot de passe :
Rester connecté Mot de passe oublié?
Le couple adresse-mail / mot de passe n'est pas valide  
  CRÉER UN COMPTE
x
Saisissez votre adresse-mail, nous vous enverrons un lien pour définir un nouveau mot de passe.
Adresse e-mail :