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Investissement : la force du redécollage peut surprendre

Publié le jeudi 29 août 2013 . 3 min. 44

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Olivier Passet, directeur des synthèses économiques de Xerfi

Les chiffres de croissance du second trimestre et le retournement haussier de nombre d'enquêtes auprès de l'industrie  confirment qu'un mouvement de reprise se dessine. Un mouvement, qui s'il se confirme, devra compter sur l'investissement plus que sur la consommation. Un investissement aujourd'hui tout juste stabilisé, mais dont la force du retournement peut nous surprendre.


L'accélération de l'investissement, sans demande porteuse est transitoirement possible. Il y a d'abord derrière les retournements cycliques une loi physique simple. Le besoin de renouvellement du parc des biens durables et des équipements. Un certain nombre de dépenses ne peuvent être éternellement différées sous peine d'enrayer la bonne marche de l'économie. Un mouvement que favorise le faible étiage des taux d'intérêt, en creux de cycle et qui entraine une baisse du taux d'épargne.


Cette loi physique s'applique tout particulièrement aux entreprises. En période de crise, les entreprises savent qu'elles ne peuvent se contenter éternellement de faire le dos rond. Les biens d'équipement ont une de durée de vie qui s'étage de 3 à 15 ans en général. Un prolongement de la durée de vie du matériel ne peut tenir lieu de stratégie durable. Après 5 années de baisse ou de gel des projets, le renouvellement devient une nécessité. Une nécessité d'autant plus marquée que le poids des équipements informationnels à obsolescence accélérée ne cesse d'augmenter.


Mais au-delà de cette nécessité physique, les entreprises ne peuvent se contenter d'attendre la demande. Elles doivent la générer.  Elles la suscitent alors par un renouvellement de gamme. Les entreprises ne sont certes pas toutes dans cette problématique mais leur poids relatif augmente quand la stratégie attentiste s'avère à la longue plus dangereuse que celle de l'offensive. Nous en sommes là aujourd'hui.


Il y a enfin la formidable accélération de l'histoire en matière technologique. En 5 ans, c'est à un véritable bouleversement auxquels sont confrontés certains secteurs. Des évolutions, jusqu'ici latentes, se diffusent à rythme accéléré. Les entreprises industrielles doivent relever le défi de l'intelligence embarquée, celles du Big data, celle la révolution de la logistique, non que ces questions ne se posaient pas en 2008, mais la diffusion des technologies au sein de la concurrence, contraint leur adoption par le plus grand nombre, au risque de la marginalisation et du déclassement.


Fort de ces nécessités physiques et technologiques, l'observation des cycles d'investissement délivrent un message clair.  Ils sont plus ou moins longs. Mais au bout de 5 ans de récession et de blocage, l'investissement connaît systématiquement une accélération. Voilà pourquoi la stabilisation qui se dessine aujourd'hui a toutes les chances d'inaugurer une phase de reprise forte de l'investissement. Dans ces périodes la dynamique propulse la demande de biens d'équipement sur des rythmes voisins de 10 %. Mouvement qui peut contribuer à lui seul à 1 point de croissance supplémentaire.


La poursuite, l'amplification de ce mouvement dépend ensuite de sa diffusion aux autres éléments de la demande, Cette phase est fiscalement sensible, car les gains de court terme des hausses d'impôt sont plus que compensés par les pertes induites par l'étouffement du cycle, un point de croissance perdu, c'est 10 milliards de recettes qui s'évaporent. Nous sommes aujourd'hui en plein dans cette phase critique, où l'attentisme fiscal est plus productif que l'activisme.

Olivier Passet, Investissement : la force du redécollage peut surprendre, une vidéo Xerfi Canal


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