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La bourse va remonter avant la fin de l'année

Publié le mercredi 15 juin 2016 . 4 min. 50

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Xerfi Canal TV présente l'analyse d'Olivier Passet, directeur des synthèses - Xerfi

 

Quand les bourses sortiront elles du trou d’air dans lequel elles sont enlisées ? Quand je parle de trou d’air, je ne parle pas des récents chahuts liés aux spéculations sur le Brexit.  Je parle de cette phase qui s’étire maintenant depuis plus d’un an, où les cours des grandes places des pays avancés, soit régressent, soit piétinent.  Le point de retournement se situe entre le printemps et l’été 2015, sur fond de crise grecque et de turbulences financières chinoises. Depuis, si l’on compare les cours actuels aux points hauts de 2015, Francfort a perdu 23%, paris 17%, Londres13% et NewYork 1%.

 

Si je recherche les causes de cette inflexion, elles ne manquent pas : d’abord des taux tellement bas, en territoire inconnu même concernant les taux longs, que les marchés vivent avec cette épée de Damoclès d’une remontée mal gérée. Ensuite, la fragilité financière de la Chine, et plus globalement des émergents, qui maintient à l’état latent le risque d’un séisme systémique. Les interrogations autour du Brexit, autrement dit sur la principale place financière mondiale. L’étirement du Quantitative Easing, qui mine doucement mais sûrement les perspectives de rentabilité des banques, en dépit d’un l’affichage encore très favorable, en Europe, comme aux État-Unis. Enfin, côté européen, il y a l’évolution de l’euro, moins favorable que prévu et côté américain, les faibles cours du pétrole qui plombent les valeurs énergétiques. Bref, lorsque l’on met tout cela bout à bout, la sortie du tunnel n’est vraisemblablement pas pour demain.

 

Si je prends une à une ces questions, et que je me demande à quel horizon nous sortirons de la zone d’incertitude, il est clair que je vais fournir une perspective entachée elle-même d’un tel degré d’incertitude, qu’il ne me paraît pas utile de s’y essayer.

 

Je préfère ici, réduire l’incertitude en resserrant les interrogations. Pour cela acceptons d’abord qu’il existe un marché directeur, celui de New York, sur lequel sont très largement indexées les autres places des pays avancés. Acceptons ensuite, que les grands indices américain, le S&P500 notamment, sont le reflet de l’activité de multinationales, avec une forte représentation, des valeurs technologiques (20% de l’indice), de la santé (15%), mais aussi des banques (16%) ou de l’énergie (7%).

 

Ensuite, quelques soient les nouvelles qui impactent les cours boursiers… une chose est sûre, la profitabilité des entreprises américaine est en très net recul depuis plus d’un an. Je peux le constater à travers les données que nous livre la comptabilité nationale sur les sociétés financières ou  non financières. Les indicateurs de profits agrégés des grandes cotations du S&P500 nous confirment cet arrière-plan de dégradation de la profitabilité américaine, qui avait atteint, il faut le dire des niveaux records et même préjudiciables  pour la croissance.

 

Derrière la faiblesse des cours, il y a d’abord cela. Avec en toile de fond donc, l’impact du recul du prix des matières premières, qui pèse sur la valorisation des entreprises du secteur de l’énergie. L’érosion de la profitabilité du secteur financier. Et l’impact du ralentissement conjoncturel américain. Chose positive, cette inflexion n’est pas récente. En fait, l’économie américaine est en récession douce ou rampante depuis plus d’un an. Une récession déguisée par le regain de pouvoir d’achat qu’a permis le recul de l’inflation. Il n’en reste pas moins, que ce que le PIB ne dit pas franchement, la profitabilité et les cours boursiers l’expriment plus franchement.

 

Les bourses mondiales sont d’abord au diapason de cette phase d’ajustement de la profitabilité américaine. Une phase d’ajustement à un nouveau contexte de prix relatifs qui est amené à durer, mais auxquels les entreprises s’adaptent depuis déjà plusieurs trimestre. Vu sous cet angle, la panne des bourses a pour arrière-plan, non pas un choc brutal, mais un processus de digestion lente entamé depuis plusieurs trimestres ? Si comme nous le croyons, cet épisode conjoncturel est en passe d’être surmonté, et n’est pas le prélude à une récession plus lourde aux États-Unis, il n’est pas interdit d’entrevoir une remontée des bourses avant la fin de l’année.

 

Olivier Passet, La bourse va remonter avant la fin de l'année, une vidéo Xerfi Canal TV


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