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Reprise : le pire des scénarios pour nos finances publiques

Publié le lundi 1 juillet 2013 . 3 min. 37

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Xerfi Canal présente l'analyse d'Olivier Passet, directeur des synthèses économiques de Xerfi

Si la croissance des pays développés devait confirmer son embellie l'an prochain, elle améliorera par ricochet la situation Française. Marginalement, certes, car la France sera à la remorque de ses partenaires et notamment de l'Allemagne. Mais il est un point où le gouvernement a raison. Une partie des solutions des problèmes de l'économie française viendra de ce décalage avec l'international. Cette situation permettra de restaurer en douceur la profitabilité des entreprises, leur compétitivité sans cataclysme sur l'emploi.
En revanche cette configuration n'arrange pas du tout les affaires de nos finances publiques. Il va falloir l'anticiper pour éviter les dramatisations.  Elles se font  déjà jour d'ailleurs à la commission des finances de l'assemblée et à la cour des comptes aussi. Les pronostics des cassandres sont d'ailleurs bel et bien fondés. La trajectoire actuelle de nos finances publiques ne nous permet pas d'atteindre les 3,7 % de déficit l'an prochain et encore moins 3 % en 2015. Il va pourtant être urgent d'attendre.
Pourquoi d'abord être pessimiste sur les comptes publics. Même en cas d'embellie conjoncturelle. Car la reprise sera surtout une reprise par l'offre, articulée autour de l'investissement des entreprises et des exportations. Une reprise pauvre en emploi, faible en revenu, faible donc en consommation. Cette répartition des moteurs n'est pas neutre sur la vitesse de restauration de l'équilibre des comptes publics. Quelles sont en effet les grandes caractéristiques de notre fiscalité.
En premier lieu d'être adossée sur les revenus du travail et sur la consommation. 52 % de notre fiscalité est indexée sur le travail et un quart sur la consommation. Cela ne nous distingue d'ailleurs pas fondamentalement de l'Allemagne. En revanche la France sera encore en panne l'an prochain sur les trois quarts de sa base fiscale. A l'opposé de son voisin rhénan, dont la croissance, recentrée sur la demande intérieure, boostera les rentrées d'impôt. Cela ne manquera pas de relancer les commentaires sommaires sur les bons et les mauvais élèves de l'Europe.
Cette configuration de la croissance imprime d'ailleurs déjà sa marque sur les recettes. Oui la France est bien en train de sortir des clous. Avec un pouvoir d'achat et une consommation en berne, on peut chiffrer le manque à gagner sur la seule TVA à plus de 6 milliards en début d'année par rapport aux projections du gouvernement. Et si l'on scrute maintenant l'ensemble du déficit des administrations publiques, la sortie de route est manifeste. En ligne avec les quelques 20 milliards de dérapage qu'annoncent les cassandres de la droite parlementaire.
Que faire alors ? Admettre d'abord qu'une politique de l'offre et de restauration de la compétitivité a un coût. Rétablir le seul déséquilibre qui vaille, celui de notre balance extérieure, atteint la base fiscale en son cour. La consommation et le travail. C'est un ajustement transitoire qui décale la cible des 3 % à 2016? Un décalage qu'il faut impérativement dédramatiser, car notre compétitivité le vaut bien !
                                        


Olivier Passet, Reprise : le pire des scénarios pour nos finances publiques, une vidéo Xerfi Canal


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