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Chute du tourisme international et surtout des voyages d’affaires sur les sièges à « haute contribution » durablement désertés, les compagnies aériennes sont à terre. Airbus et Boeing ont donc abaissé d’un tiers leurs cadences de production. Et ce n’est peut-être pas fini. Le plan de sauvetage « vert » de 15 Md€ n’y changera pas grand-chose. C’est en tout cas un énorme excédent commercial de la France qui s’évapore. À moins que le marché de la défense puisse prendre le relais.


La défense : un secteur stratégique pour la France


C’est un quart du chiffre d’affaires de l’aéronautique. C’est le principal débouché de Dassault Aviation. La moitié de l’activité d’Airbus Helicopters. La France est aussi le 3e marchand d’armes au monde, certes loin derrière les États-Unis et la Russie. Cette 3e place repose principalement sur quelques groupes qui disposent d’un fort potentiel de production et de recherche dans l’Hexagone : Thalès, Safran, Naval Group, Nexter, Airbus, MBDA... pour ne citer qu’eux. Mais il ne faut pas oublier la multitude d’ETI et de PME sous-traitante.


Des entreprises too big to fail


Aucun pays européen n’a pour l’heure annulé ses contrats dans la défense. Le marché des avions de combat, des hélicoptères, et des satellites tient bon. Mieux : l’État a anticipé quelques commandes prévues par l’ambitieuse loi de programmation militaire 2019-2025. Il représente déjà 10% du chiffre d’affaires de l’aéronautique et il jouera toujours le pompier de service : l’État sauvera les entreprises de défense pour des raisons de souveraineté nationale, d’emploi et parce que la recherche militaire et spatiale est cruciale pour l’innovation technologique.


Le Covid-19 attise les tensions internationales


La crise du Covid a accéléré le nouveau cycle des relations sino-américaines, avec désormais des relents de guerre froide. On parle moins de l’Iran et de la Corée du Nord, davantage de Hong-kong et de Taiwan. Dans ce contexte géopolitique tendu, les carnets de commandes des industries d’armements ne peuvent que se remplir. Les Européens vont devoir accroître leurs efforts de défense, et cela reste l’un des atouts majeurs pour l’industrie française.


L’industrie aéronautique sauvée par le réarmement ?


On oublie trop le rôle joué par le réarmement et la Seconde Guerre mondiale pour sortir de la crise de 1929, et plus près de nous, l’impact de la guerre froide sur la production militaire. La Chine monte inexorablement en puissance, les États-Unis ne peuvent pas baisser la garde, la Russie consacre des efforts démesurés pour conserver son rang. L’Europe est à la croisée des chemins : relever le défi de la défense « quoi qu’il en coûte », ou sortir à jamais du jeu. L’avenir de l’industrie aéronautique française se joue peut-être dans ces choix stratégiques, quoiqu’en pensent les bonnes consciences.


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