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LinkedIn : une stratégie payante

Publié le mercredi 27 mars 2013 . 4 min. 18

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Xerfi Canal présente l'analyse de Thibault Lieurade, journaliste Xerfi Canal

C'est le plus grand réseau professionnel au monde et tout indique qu'il va le rester un moment. Je veux bien entendu parler de LinkedIn. Ce site fait aujourd'hui partie du club des géants du réseau social, tout comme Facebook ou Twitter - aux côtés desquels il est basé à Mountain View en Californie. 
LinkedIn revendique plus de 200 millions de membres présents dans près de 200 pays et territoires. Mais les chiffres spectaculaires ne s'arrêtent pas là. 2012 a encore été une année de croissance spectaculaire. Le nombre de membres a augmenté de 39%. Le chiffre d'affaire a connu une hausse de 86% à 972 millions de dollars. Des résultats étonnants alors que la morosité économique ralentit considérablement l'activité sur le marché du recrutement. Il suffit d'ailleurs de regarder les  concurrents de LinkedIn pour comprendre cette performance : en 2012 par exemple, le chiffre d'affaires de Monster a chuté de 10% à 890 millions de dollars.
Alors comment expliquer le succès de LinkedIn ? Eh bien c'est avant tout le résultat  d'une stratégie payante. Le site tire ses ressources de trois activités différentes : 20% des abonnés, qui mettent la main à la poche pour accéder à plus de services que n'en offre une connexion gratuite au site ; 30% des annonceurs. LinkedIn compte en effet aussi une régie publicitaire riche de données utilisateurs extrêmement monétisables. Mais surtout, la moitié des revenus de LinkedIn provient de la vente de solutions de recrutement aux entreprises : recherche de profils très ciblés, services de cooptation, etc…
Or, c'est sur le segment des services aux entreprises que les revenus connaissent les hausses les plus spectaculaires : +156% en 2011 après un +182% en 2010. Et si l'on regarde les concurrents, la part des services de recrutement est moindre dans les sources de revenus.  Pour le français Viadeo par exemple, la répartition se fait de la sorte : 50% des revenus viennent des abonnés, 15% de la publicité et 35% des recruteurs.
LinkedIn séduit donc avant tout par ses services aux entreprises.  Et c'est un juste retour des choses, si l'on regarde l'effort fourni en Recherche et Développement de la firme de Mountain View. En 2011, LinkedIn a dépensé 90 millions d'euros en R&D, dix fois plus que 5 ans plus tôt. Le site consacre aujourd'hui 26.7% de ses dépenses dans le développement produit. C'est plus que Yahoo ! (24%), Microsoft (21.2%), Facebook (19.8%) ou Google (19.6%).
C'est donc par l'innovation que LinkedIn espère conserver ses avantages compétitifs. L'innovation, oui, mais pas seulement. LinkedIn s'est également lancé dans une course à la taille. La taille en nombre d'abonnés tout d'abord. Alors que Viadeo par exemple, cible des territoires de développement spécifiques, LinkedIn a investi dans un grand nombre de pays avec l'idée de ne pas laisser le champ libre aux entreprises locales.
Mais LinkedIn veut aussi devenir plus grand pour rester le plus fort. En 2012, le réseau social a acheté 120 millions de dollars Slideshare, un site qui permet de tenir des conférences en ligne. Des sites spécialisés américains annonce aussi qu'il va acquérir Pulse, une application qui agrège et facilite la lecture de la presse en ligne. Une application qui avait été encensée par Steve Jobs lui-même et qui vaudrait aujourd'hui entre 50 et 100 millions de dollars. Mieux, LinkedIn raflerait la mise au nez et à la barbe de Microsoft, Yahoo et Amazon. Preuve que l'appétit du nouveau géant du web est sans limite…

Thibault Lieurade, LinkedIn : une stratégie payante, une vidéo Xerfi Canal

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