Jusque-là, tout le monde avançait dans un flou cordial. Pas d’organigramme officiel. Juste des pratiques, des habitudes, des équilibres implicites. Puis un jour, un mail tombe. Objet : "Nouvelle organisation". Et là, le choc : vous pensiez être N-1, vous êtes N-2. Vous aviez de l’influence, vous disparaissez du schéma. Ce n’est pas une clarification, c’est un séisme.
Un objet froid, un effet brûlant
L’organigramme est censé organiser. Mais dans les faits, il cristallise. Il officialise des choix sans explication, entérine des rapports de force, et fait naître mille frustrations. Ce qui était souple devient rigide. Ce qui était toléré devient insupportable.
La cartographie remplace le terrain
Lecture paranoïaque garantie
Chaque case devient un révélateur d’intention cachée. Pourquoi cette personne à ce niveau ? Pourquoi celle-là est absente ? Pourquoi moi ici ? Les commentaires fusent. Les spéculations se multiplient. Et chacun lit dans le schéma… ce qu’il redoute le plus.
On lit avec la peur
Les managers perdent l’équilibre
Certains découvrent qu’ils ne sont plus “reliés” à la direction. D’autres apprennent qu’ils “reporteront” désormais à un collègue. Même les "promus" se méfient : trop visible, trop rapide. Le management tremble. Et avec lui, la confiance.
Le schéma fragilise le réel
L’invisible ignoré : transversalité et influence
L’organigramme fait l’erreur des esprits rigides : il ne montre que ce qu’il comprend. L’informel, lui, ne rentre dans aucune case. Il est pourtant partout : dans les liens transversaux, les routines de coopération, les figures d’autorité naturelles. Les oublier, c’est créer du ressentiment.
L’informel humilié se venge
Les équipes se figent ou s’opposent
Les incertitudes deviennent toxiques. Les uns se protègent, les autres se taisent. On arrête d’innover, on attend, on observe. Le climat devient soupçonneux. L’initiative s’évapore, remplacée par la prudence.
Silence, on gèle
Le silence fait plus de dégâts que l’annonce
Le plus grave, c’est l’absence de narration. Aucune mise en scène, aucune anticipation. L’organigramme est balancé comme une vérité tombée du ciel. Sans dialogue, il devient brutal. Il n’explique rien, il impose tout.
L’absence d’explication est destructrice
Un organigramme, ça se prépare ou ça explose
Dans une organisation sans organigramme officiel, la publication soudaine d’un schéma hiérarchique est une opération à cœur ouvert sans anesthésie. Ce n’est pas un outil neutre, c’est un acte politique. Et comme tout acte politique : il faut savoir en assumer les conséquences.
Un schéma peut faire imploser l’équipe
Un objet froid, un effet brûlant
L’organigramme est censé organiser. Mais dans les faits, il cristallise. Il officialise des choix sans explication, entérine des rapports de force, et fait naître mille frustrations. Ce qui était souple devient rigide. Ce qui était toléré devient insupportable.
La cartographie remplace le terrain
Lecture paranoïaque garantie
Chaque case devient un révélateur d’intention cachée. Pourquoi cette personne à ce niveau ? Pourquoi celle-là est absente ? Pourquoi moi ici ? Les commentaires fusent. Les spéculations se multiplient. Et chacun lit dans le schéma… ce qu’il redoute le plus.
On lit avec la peur
Les managers perdent l’équilibre
Certains découvrent qu’ils ne sont plus “reliés” à la direction. D’autres apprennent qu’ils “reporteront” désormais à un collègue. Même les "promus" se méfient : trop visible, trop rapide. Le management tremble. Et avec lui, la confiance.
Le schéma fragilise le réel
L’invisible ignoré : transversalité et influence
L’organigramme fait l’erreur des esprits rigides : il ne montre que ce qu’il comprend. L’informel, lui, ne rentre dans aucune case. Il est pourtant partout : dans les liens transversaux, les routines de coopération, les figures d’autorité naturelles. Les oublier, c’est créer du ressentiment.
L’informel humilié se venge
Les équipes se figent ou s’opposent
Les incertitudes deviennent toxiques. Les uns se protègent, les autres se taisent. On arrête d’innover, on attend, on observe. Le climat devient soupçonneux. L’initiative s’évapore, remplacée par la prudence.
Silence, on gèle
Le silence fait plus de dégâts que l’annonce
Le plus grave, c’est l’absence de narration. Aucune mise en scène, aucune anticipation. L’organigramme est balancé comme une vérité tombée du ciel. Sans dialogue, il devient brutal. Il n’explique rien, il impose tout.
L’absence d’explication est destructrice
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Dans une organisation sans organigramme officiel, la publication soudaine d’un schéma hiérarchique est une opération à cœur ouvert sans anesthésie. Ce n’est pas un outil neutre, c’est un acte politique. Et comme tout acte politique : il faut savoir en assumer les conséquences.
Un schéma peut faire imploser l’équipe
Publié le lundi 28 avril 2025 . 2 min. 32
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