Dans une négociation à la Trump, la réalité et la vérité sont subsidiaires. La seule chose qui compte, c’est ce que l’autre croit. Vérité ? Mensonge ? Bluff ? Peu importe. Ce qui importe, c’est l’impact. Donald Trump l’a compris mieux que personne. Il ne négocie pas, il impose. Il ne convainc pas, il écrase. Il a trois règles : 1°) ce qui est à moi est à moi 2°) ce qui est à toi est négociable 3°) d’ailleurs il n’y a pas de règle, tout dépend de la partie et de l’adversaire.
La surenchère : frapper fort dès le départ
Trump ne commence jamais par une demande raisonnable. Il vise l’inacceptable. Je veux le Groenland, je veux le canal de Panama, je veux Gaza. Il sait que l’autre partie devra bien reculer quelque part. Il sait qu’il devra faire des concessions. Mais en fixant d’emblée une barre absurde, il déplace le centre de gravité. Résultat ? Même un « mauvais deal » pour lui ressemble à une victoire écrasante.
Le chaos : la stratégie de l’imprévisible
Déstabiliser, c’est régner. Il alterne menaces et flatteries, affirmations et contradictions. Un jour, il veut un accord. Le lendemain, il le rejette. Il maintient son adversaire dans l’incertitude. Et celui-ci finit par céder quelque chose, simplement pour retrouver un semblant de stabilité.
Le rapport de force : écraser pour gagner
Pour Trump, négocier, c’est dominer. Il ne cherche pas le compromis, il cherche la soumission. Il teste l’adversaire, détecte ses failles et appuie sans relâche. La négociation n’est pas un échange, c’est un combat. L’un gagne, l’autre perd. Le deal gagnant-gagnant, cela n’existe pas.
La signature finale : toujours en sortir vainqueur
Peu importe l’accord final. De toute façon, Trump proclamera qu’il a gagné. Il le répétera jusqu’à ce que tout le monde le croie. Dans son monde, une victoire n’a pas besoin d’être réelle, elle doit être perçue comme telle. C’est le dernier coup de bluff. Et souvent, c’est le plus efficace. Surtout pour le coup suivant. Peu importe ce qu’il a gagné, du moment que l’adversaire a cédé quelque chose, et qu’il peut apposer avec arrogance sa majestueuse signature. Il y aura d’autres deals. Alors peu importe le chaos. L’important c’est d’apparaitre vainqueur.
La surenchère : frapper fort dès le départ
Trump ne commence jamais par une demande raisonnable. Il vise l’inacceptable. Je veux le Groenland, je veux le canal de Panama, je veux Gaza. Il sait que l’autre partie devra bien reculer quelque part. Il sait qu’il devra faire des concessions. Mais en fixant d’emblée une barre absurde, il déplace le centre de gravité. Résultat ? Même un « mauvais deal » pour lui ressemble à une victoire écrasante.
Le chaos : la stratégie de l’imprévisible
Déstabiliser, c’est régner. Il alterne menaces et flatteries, affirmations et contradictions. Un jour, il veut un accord. Le lendemain, il le rejette. Il maintient son adversaire dans l’incertitude. Et celui-ci finit par céder quelque chose, simplement pour retrouver un semblant de stabilité.
Le rapport de force : écraser pour gagner
Pour Trump, négocier, c’est dominer. Il ne cherche pas le compromis, il cherche la soumission. Il teste l’adversaire, détecte ses failles et appuie sans relâche. La négociation n’est pas un échange, c’est un combat. L’un gagne, l’autre perd. Le deal gagnant-gagnant, cela n’existe pas.
La signature finale : toujours en sortir vainqueur
Peu importe l’accord final. De toute façon, Trump proclamera qu’il a gagné. Il le répétera jusqu’à ce que tout le monde le croie. Dans son monde, une victoire n’a pas besoin d’être réelle, elle doit être perçue comme telle. C’est le dernier coup de bluff. Et souvent, c’est le plus efficace. Surtout pour le coup suivant. Peu importe ce qu’il a gagné, du moment que l’adversaire a cédé quelque chose, et qu’il peut apposer avec arrogance sa majestueuse signature. Il y aura d’autres deals. Alors peu importe le chaos. L’important c’est d’apparaitre vainqueur.
Publié le lundi 17 février 2025 . 2 min. 24
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