Ce devait être un remake triomphal. Une revisite moderne d’un conte fondateur, emblématique de la magie Disney. Ce fut un désastre planétaire. En voulant rééduquer le public, Disney a surtout oublié l’essentiel : le divertissement et la poésie. Car dans cette version 2024, il ne s’agit plus d’émerveillement, mais de réécriture idéologique.
Et si la chute de Blanche-Neige nous disait quelque chose de plus profond sur l’époque ? Et si le rejet de cette fable aseptisée préfigurait le retour du réel ? Voire, politiquement, le retour de ceux qu’on croyait marginalisés : l’annonce de la victoire de Trump ?
Quand Blanche-Neige devient Rachel Zegler
Blanche-Neige n’est plus douce, ni naïve, ni rêveuse. Elle est interprétée par Rachel Zegler, actrice militante, qui a ouvertement exprimé son mépris pour le conte d’origine, “daté” et “sexiste”. Exit le prince charmant, l’amour, la magie. Place au sarcasme, à l’indépendance revendiquée et à la dénonciation des stéréotypes. Même les fans les plus bienveillants ont eu du mal à s’attacher à une héroïne qui semble détester son propre film.
Sept nains ? Non, sept symboles inclusifs
Disney a remplacé les sept nains par sept “compagnons” de diverses origines, tailles, sexes. Ce choix, motivé par la peur du cliché, a abouti à un casting incohérent, qui n’évoque plus ni la mine, ni le conte, ni même un groupe. Résultat : une galerie de personnages secondaires que personne ne retient, ni pour leur rôle, ni pour leur personnalité.
Conte pour enfants ou manifeste militant ?
Chaque réplique semble calibrée pour faire passer un message. Fini l’amour salvateur, la gentillesse récompensée. Le prince ? Inexistant. Les valeurs traditionnelles ? Ringardisées. Reste une parabole militante qui ne s’adresse ni aux enfants, ni aux nostalgiques, ni aux amateurs de féérie. Une œuvre sans cible claire.
Le public se rebiffe
Dès la bande-annonce, le rejet est massif. Sur les réseaux, le hashtag #NotMySnowWhite flambe. Les vidéos promo sont noyées sous les pouces désapprobateurs sur You Tube. Le film est rejeté. . Disney semble surpris. Le budget était pourtant colossal. Mais le public ose ne pas adhérer.
Le retour du bon sens ?
Face à l’ampleur du désastre, Disney commence à reculer. D’autres projets du même style sont discrètement enterrés, d’autant que l’administration Trump a déclaré la guerre à toute forme d’inclusion. Les studios concurrents prennent note. L’époque où l’on imposait une vision idéologique sous couvert de divertissement touche peut-être à sa fin. La révolte gronde, dans les salles comme dans les urnes.
Conclusion : Le public n’est pas un cobaye
La chute de Blanche-Neige, c’est la chute d’un storytelling moralisateur devenu illisible. En démocratie, le citoyen n’est pas un laboratoire. Il veut rêver, pas être corrigé ni redressé.
À force de vouloir éduquer, on provoque l’exaspération. À force d’inclusion forcée, on crée de l’exclusion. Le wokisme mal dosé finit par produire l’effet inverse de celui recherché.
Disney aurait dû s’en souvenir : on ne gagne pas les cœurs avec des leçons. On les perd. Et parfois, on les offre à Trump.
Publié le jeudi 10 avril 2025 . 3 min. 35
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