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Ces responsabilités que les dirigeants et managers n'aiment pas

Publié le lundi 26 septembre 2022 . 3 min. 46

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Les dirigeants aiment les responsabilités, c’est aussi à cause d’elles qu’on justifie souvent leurs rémunérations. Mais il y a les responsabilités que l’on aime, comme prendre des décisions engageantes pour l’entreprise et pour ses actionnaires, et celles que l’on aime moins, car elles vous arrivent de manière parfois imprévue, comme celles liées à des infractions ou des erreurs de gestion.
Si vous aimez les responsabilités, rassurez-vous vous allez en voir arriver de toutes les couleurs !

Une pluie de responsabilités arrive sur les entreprises

Plusieurs sources vont alimenter une pluie de responsabilités sur les entreprises.
Les nouvelles technologies tout d’abord vont charrier leur lot d'enjeux éthiques, qu’il s’agisse de l’intelligence artificielle, des neurosciences ou encore des avancées de la biologie et de la génétique.
Des nouvelles réglementations et de nouvelles lois ensuite, notamment autour de l’environnement, de la vigilance, des droits de l’homme, des sanctions économiques, etc. vont engager des responsabilités importantes qui seront soulevées par tout un bataillon de parties prenantes.
Le tribunal populaire va lui aussi demander des décisions difficiles et politiques, non plus managériales ou liées à la nature de l’activité, mais liées à des contextes économiques ou sociopolitiques. Faut-il sortir de Russie ou y rester ? Peut-on faire travailler des Ouïghours ? Faut-il ou non aider les employées, qui désirent avorter, à changer d’État aux USA pour pouvoir le faire ?
Le monde du travail enfin, n’est plus ce qu’il était. La QVT prend un sens de plus en plus concret quant aux attentes des employés et surtout des candidats. L’entreprise devient responsable non plus seulement pénalement des accidents de travail par exemple, mais plus prosaïquement du bonheur et du confort de ses employés, sous peine de mauvaise notation sur les réseaux sociaux et de difficultés de recrutement.

Les accusations quant à ces responsabilités accrues peuvent venir de n’importe quel tribunal juridique ou populaire, notamment dès lors qu’il s’agit d’environnement ou de social ou de politique, et de n’importe quel endroit du monde. Les sanctions peuvent être pécuniaires ou réputationnelles, dans tous les cas elles sont un risque important pour l’entreprise et de plus en plus pour les dirigeants personnellement.

Une bonne gestion des nouvelles responsabilités devient un avantage compétitif

La responsabilité financière et économique était aisée à mesurer, donc en partie à prévoir. C’est plus complexe avec ces responsabilités extrafinancières. Les instruments de mesure ne sont pas au point, sont très partiels et sont souvent contestés.  Des compétences nouvelles et variées vont être nécessaires, notamment en compréhension des enjeux technologiques, environnementaux et sociaux. Mais il va falloir aussi développer des talents en communication. La communication propre d’une entreprise n’est plus qu’une goutte d’eau dans l’océan des messages la concernant. Les risques sont grands, comme le greenwashing.
Le capitalisme des parties prenantes est bien là. Elles prennent toute leur place et vont demander des capacités d’écoute souvent inconnues des dirigeants jusqu’à ce jour.

La responsabilité est fractale

Les responsabilités nouvelles concernent les managers et dirigeants de tous niveaux. Tous deviennent des gardiens de l’éthique et des valeurs, chacun dans sa sphère d’action, il sera impossible de dire que l’on ne faisait que suivre des directives et que l’on n’est pas responsable. C’est plutôt dans l’ensemble une bonne nouvelle pour la société, mais ça l’est moins pour les fonctions mêmes de management. Il va falloir encore plus mériter sa rémunération !


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