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Il ne devrait pas y avoir d'entreprise qui gagne dans un monde qui perd

Publié le lundi 20 septembre 2021 . 4 min. 09

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L’intérêt général : que de choses sont faites en son nom. A l’échèle des Nations mais également, et de plus en plus, au sein des entreprises. Il est vrai qu’à notre époque la recherche du profit pour le profit à tendance à faire de moins en moins recette. Une tendance que promeut la Loi Pacte, mais aussi un nombre grandissant de fonds d’investissement et quelques labels internationaux comme le fameux B-Corp.

N’est-ce pas le sens de l’histoire ? L’objet social des entreprises est amené à dépasser les pures logiques comptables pour s’investir dans le social, le sociétal et l’écologique. Autrement dit, elles devront réussir à être à la fois être rentables financièrement et respectables publiquement en apportant des preuves concrètes de leur engagement à servir l’intérêt général.

Mais qu’est-ce que l’intérêt général ? Et cette démarche est-elle vraiment compatible avec une économie de marché où la concurrence et la course aux investissements règnent plus que jamais en maître ?

A ces questions, nul doute que les dirigeants de chez Danone pourraient témoigner de la difficulté qu’il y a à mettre tout le monde d’accord sur une définition de l’intérêt général tout comme de la difficulté qu’il y a de passer des paroles aux actes pour convaincre de son intégrité morale.

En abordant publiquement le sujet de l’intérêt général, les dirigeants s’exposent à de vigoureuses discussions sur la pertinence de leurs choix et de leurs priorités stratégiques. Car l’intérêt général est une notion ambivalente, à la géométrie variable et aux choix prioritaires discutables.

N’en déplaise à Adam Smith et aux professionnels de la rhétorique, l’intérêt général recouvre une variété d’intérêts dont la convergence reste à prouver. Pour preuve, les intérêts particuliers des salariés d’une entreprise ne sont pas nécessairement alignés avec ceux de la direction générale. De même, les intérêts à courts termes d’une entreprise ne sont pas forcément en osmose avec ceux de l’humanité à moyen et long terme.

En pratique, les entreprises ont tendance à considérer l’intérêt général à l’aune de leurs activités, ce qui leur permet d’attirer l’attention sur leur contribution sociale et écologique tout en minimisant la part d’ombre de leurs priorités stratégiques.

Il est vrai que les fabricants d’armes militaires servent la paix mais au risque de supprimer quantité de vies humaines ; les compagnies aériennes font voyager le monde mais consomment des quantités astronomiques de kérosène et favorisent l’hyper-tourisme ; les GAFA facilitent la communication et les innovations tous azimuts mais contribuent à l’accélération d’un libéralisme généralisé et par là, favorisent la création de situations monopolistiques ainsi qu’un niveau inquiétant d’interdépendance économique à l’échèle mondiale.

Dans ces conditions, la recherche d’un consensus interne et externe à l’entreprise autour d’un but qui serait plus grand que la simple performance financière peut vite ressembler à un exercice de haute voltige. Les équipes dirigeantes pourraient alors être tentées d’écarter ce sujet de l’intérêt général pour se concentrer sur leurs activités commerciales.

Mais ce serait là une prise de risque inutile car même si la notion d’intérêt général est plus que jamais équivoque et contestée, le besoin de doter les entreprises d’un projet humaniste, qui fait sens à ses parties prenantes semble irrépressible.   

Pour que se réalise ce qui ressemble bien à une transition idéologique, les dirigeants sont alors inspirés lorsqu’ils adhèrent à l’idée mise en avant par Patrick d'Humières selon laquelle il ne peut y avoir d’entreprise qui gagne dans un monde qui perd !


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