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Transformer l'entreprise pour manager en réseau

Publié le mardi 15 mai 2018 . 3 min. 35

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40% des multinationales dans le monde n’existeront plus dans leur forme actuelle dans dix ans. Voilà ce que prédisent aujourd’hui de nombreux de dirigeants, dont John Chambers, l’ancien Directeur Général de Cisco.


Bon, le fait que les entreprises sont mortelles n’est pas un vraiment un scoop. Ce qui est nouveau, c’est l’accélération de ce que Joseph Schumpeter appelait la "destruction créatrice", lorsque les innovations technologiques font naître de nouveaux modèles qui ont pour effet de détruire les anciens.

 

Les nouveaux modèles étant porteurs d'instabilité…


L’accélération actuelle de cette "destruction créatrice" est provoquée par l’émergence de ce qu’il est convenu d’appeler la 4ème révolution industrielle, une révolution 4.0 portée par l’expansion puis l’intégration exponentielle de différents gisements technologiques comme les calculateurs quantiques, l’Intelligence artificielle, les nanotechnologies, les drones, les énergies renouvelables et le séquençage du génome humain. 


On le sait déjà, un des effets majeurs de cette révolution 4.0 est de rendre l’environnement politique, économique et social particulièrement "VICA", c’est à dire Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu. Dans un tel environnement, les approches classiques de l’organisation du travail sont peu à peu dépassées. Elles ne correspondent plus aux exigences de flexibilité et d’agilité du marché et encore moins aux attentes d’une partie toujours plus grande du corps social en matière de quête de sens et de bien-être au travail.


Comment appréhender ce changement de modèle organisationnel ? Comment concevoir une organisation 4.0 ?


…Une organisation ne doit pas fonctionner comme une horloge…


Eh bien tout d’abord en abandonnant l’idée selon laquelle une organisation doit fonctionner telle une mécanique d’horlogerie où le dirigeant et son équipe rapprochée sont enfermés dans une logique de performance opérationnelle totalement maitrisée. L’objectif d'une telle stratégie est de maximiser les possibilités financières avec les capacités de production. Dans cette logique et malgré les grands discours sur le capital humain, les ressources humaines sont presque toujours perçues comme le maillon faible de la chaîne de valeur.


Cette conception horlogère du travail est désormais archaïque et peut être remplacée par une vision beaucoup moins mécaniste qui considère l’organisation comme un écosystème vivant, à la fois fluide et réactif capable de s’ouvrir à d’autres enjeux que ceux de la stratégie pour embrasser des causes plus fertiles et plus responsables telles que l’écologie, l’espérance de vie, l’éducation et la justice sociale.


…Mais comme un organisme vivant


Lorsque l’organisation est conçue comme un écosystème vivant, le facteur humain apparait comme le maillon fort par excellence. De variable d’ajustement dans un système centralisé, il se transforme en ressource vive dans un écosystème décentralisé. Le travail ne dépend plus d’une hiérarchie en silo où d’un dispositif matriciel en râteaux mais d’une oligarchie en réseau.


Au-delà de ses compétences techniques, la première des qualités professionnelles du facteur humain est alors sa capacité à apprendre et à coopérer, en étant à la fois force d’exploitation et source d’exploration.


De telles ressources humaines sont indispensables si l’on veut faire vivre un système organisé "ouvert" et soucieux d’agir de façon responsable avec le monde qui l’entoure. Dans un monde VICA, seul l’humain permet l’adaptation en continue. 


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