Ces professions qui vont être pulvérisées par l’IA en 2025

 « Les robots ne rêvent pas d’être humains, mais ils rêvent de nos emplois ! » En 2025, une véritable onde de choc numérique pourrait bien s’abattre sur le marché du travail, d’autant que l’environnement économique pousse au progrès de productivité massif. Des métiers autrefois jugés intouchables vont être impactés de plein fouet par l’IA. Les professions qui seront contaminées, et parfois éradiquées par cette révolution ne sont pas toujours celles que l'on croit.

Les professions « intellectuelles » dans la ligne de mire

« Ce qui peut être automatisé le sera. » Cette maxime de l’économiste américain Erik Brynjolfsson, auteur de The Second Machine Age, résume la tendance. En France, des milliers d’emplois dans la comptabilité, la traduction, les professions juridiques et le journalisme sont menacés par des outils d’IA, capables d’analyser des données, rédiger des contrats, traduire des textes, rédiger un article en une fraction du temps humain.

Les créatifs ne sont pas à l’abri

À ceux qui pensent que l’IA ne peut pas créer, un démenti s’impose. Des logiciels comme MidJourney et Runway révolutionnent le design graphique et la production vidéo. En 2024, un premier court-métrage réalisé à 80 % par IA a remporté un prix dans un grand festival. Les agences publicitaires françaises, comme Publicis, misent déjà sur ces outils, menaçant des professions telles que graphistes ou monteurs vidéo. Le cinéma et le film d’animation ne sont bien sûr pas de reste !

Et les médecins dans tout ça ?

Loin des préjugés, même le secteur médical n’est pas à l’abri. Des outils comme PathAI ou Doctolib IA dépistent déjà mieux que les praticiens certaines pathologies. On ne compte plus les patients qui s’entrainent eux-mêmes aux auto-consultations, à décrypter des analyses biologiques ou les conclusions d’une IRM  sur Chat GPT. En 2025, les radiologues verront d’ailleurs leurs diagnostics largement automatisés, rendant obsolètes certaines fonctions cliniques.

"Adaptation ou extinction"

À l’instar de ce que prédisait le sociologue Zygmunt Bauman, nous entrons dans une économie liquide où seule l’adaptabilité garantit la survie. Les professions condamnées ne disparaitront pas par manque de compétences, mais par excès de routines à trop faible valeur ajoutée face à l’IA, qui stocke et analyse les informations. Une seule solution face à ce défi : ajouter toujours plus de talent à ces prestations, pour surpasser la machine ! Ou se reconvertir au plus vite.