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Depuis 2015, le nombre de décès en France ne cesse d’augmenter sous l’effet du vieillissement de la population. Entre 3 000 et 4 000 décès supplémentaires sont enregistrés chaque année, et cette tendance va s’accélérer avec l’arrivée à un âge avancé des générations du baby-boom. En 2024, environ 650 000 décès devraient être enregistrés selon la dernière étude de Xerfi sur les services funéraires. Cette évolution démographique bouleverse profondément les pratiques funéraires.

La crémation, un nouveau standard

Autrefois marginale, la crémation est devenue un choix privilégié des Français. En 2010, elle représentait 30 % des obsèques. En 2024, ce taux avoisine désormais 45 % et devrait continuer à croître. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : la désacralisation des rites religieux, une volonté accrue de simplicité, ainsi que la perception d’un impact environnemental moindre par rapport à l’inhumation.

Le coût est également un facteur clé. Bien que les prix varient fortement selon les prestations choisies, la crémation est souvent perçue comme plus abordable qu’une inhumation. Ce choix s’impose aussi dans un contexte de réduction des espaces funéraires disponibles, en particulier dans les grandes agglomérations où le manque de place dans les cimetières est criant.

Des cérémonies en pleine transformation

L’essor de la crémation modifie en profondeur les rituels d’adieu. Les cérémonies tendent à se personnaliser, parfois hors des cadres religieux traditionnels. L'importance des hommages numériques et des cérémonies plus intimistes s’accroît, avec une volonté grandissante d’adapter les funérailles aux valeurs et aux souhaits du défunt.

Autre tendance notable : la dispersion des cendres. Si certaines familles choisissent de conserver l’urne funéraire, d’autres préfèrent une dispersion en pleine nature ou en mer, malgré une réglementation stricte encadrant ces pratiques. Dans les villes, les jardins du souvenir se multiplient pour répondre à la demande croissante.

L’adaptation des infrastructures

Avec la poursuite du vieillissement de la population et l’évolution des mentalités, la crémation devrait dépasser 50 % des obsèques d’ici une décennie. Les infrastructures funéraires doivent donc s’adapter, notamment avec la construction de nouveaux crématoriums et le développement d’espaces dédiés à l’accueil des familles.

Un rapport à la mort en mutation

Plus qu’un simple choix économique ou logistique, la crémation reflète une transformation profonde du rapport à la mort et au souvenir. Ce phénomène continuera d’évoluer à mesure que les générations futures redéfiniront leurs attentes en matière de funérailles.


Publié le mercredi 19 février 2025 . 2 min. 51

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