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Comment éviter d’intégrer une organisation kakistocrate ?

Une entreprise où la direction est aux mains d’incompétents ? Ce que vous voulez éviter car vous avez bien compris (ou déjà vécu) que le prix à payer pour retrouver un emploi serait trop important.

Car travailler dans une kakistocratie est générateur de souffrances, de mal-être, et donc de sous-performance.
Quels signaux peuvent vous alerter lors du processus de recrutement ?

Voici quelques points de vigilance qui peuvent donner à penser que le risque de kakistocratie est élevé. IL faut les garder en tête, surtout quand on peut avoir tendance à les occulter, tant la volonté de trouver un nouvel emploi est forte.

1/ Tout d’abord, les modalités de recrutement et de promotion
Alerte si :
- la promotion interne est largement valorisée : « vous allez être l’exception ». En effet, l’endogamie n’est pas une bonne chose, les routines s’installent, les relations sont figées, les exigences sur la compétence risquent d’être faibles.
- le recrutement se fait uniquement par concours : malheureusement, les meilleures connaissances ne garantissent pas la compétence.
- l’importance des relations familiales au sein de l’entreprise : le même nom de famille pour la dirigeante, le directeur de prod, la chef comptable ? c’est un clan, pas une entreprise ! L’intégration risque d’être compliquée.
- le processus de recrutement est flou : pas de process bien établi, des RV qui débordent ou qui sont remis, des interlocuteurs qui changent. La rigueur n’est pas vraiment au RV pour ce moment important, et pour la suite ?
- une prise de décision très rapide : et même trop rapide, un entretien d’une demi-heure vite fait en fin de journée et on est certains que vous êtes la bonne personne pour ce poste important pour l’entreprise ? Ce n’est pas sérieux.

2/ Sur le poste de travail lui-même :
- des missions au contour très floues : « On verra tout ça quand vous serez dans l’entreprise », « ici, la personne crée son poste », « Le poste va évoluer », oui, mais c’est bien aussi d’avoir une bonne vision des missions qu’on va vous confier.
- des infos pas très claires sur l’évolution de carrière, le salaire, les dispositifs de package : « On verra ça quand vous serez parmi nous », « On est en pleine réflexion sur la politique d’incentive ». Risqué !

3/ La prise en compte des RH dans la politique de l’entreprise
- Le turn over est élevé ? : « Vous remplacerez une personne qui est restée 6 mois, et son prédécesseur 3, avant quelqu’un avait tenu le poste 20 ans ! » Il faut en savoir plus !
- un désintérêt pour tout ce qui est Qualité de Vie au Travail : un petit sourire, les yeux au ciel quand on évoque ces sujets. Vous êtes un warrior mais ça n’augure pas un management particulièrement attentif.
- pas de budget formation : « Oui, bien sûr, on vous proposera une formation », mais sans vous fournir aucune preuve que c’est une pratique régulière. Attention, les compétences se périment sans formation !

Ce sont là des points à vérifier, en posant des questions, ou en se renseignant sur des forums en ligne par exemple.

Cette liste n’est pas une science exacte mais l’expérience et les nombreux témoignages que je recueille dans le cadre de mes recherches sur la kakistocratie montrent qu’on peut s’éviter bien des désagréments en vérifiant ces points, pour ensuite donner suite, ou pas ! à une proposition d’embauche, mais ce sera en connaissance de cause !

Source : Isabelle Barth, « La kakistocratie ou le pouvoir des pires » Editions EMS, 2024


Publié le mardi 15 octobre 2024 . 3 min. 57

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